La campagne Alberta is calling cible maintenant les travailleurs princeédouardiens
La nouvelle publicitaire Al‐ berta is calling tente main‐ tenant de convaincre les travailleurs qualifiés de quitter l’Île-du-PrinceÉdouard, qui est également aux prises avec une pénu‐ rie de main-d’oeuvre, et de déménager dans l’Ouest canadien.
La campagne Alberta Is Calling est maintenant diffu‐ sée à la radio privée, sur les panneaux d’affichage et sur les médias sociaux. Elle re‐ crute des travailleurs dans de nombreux domaines.
Nous avons besoin de tra‐ vailleurs qualifiés dans le do‐ maine de la construction , a déclaré Brian Jean, ministre de l’Emploi, de l’Économie et du Développement du Nord de l’Alberta.
Nous avons besoin de pro‐ fesseurs pour éduquer nos enfants. Nous avons besoin d’enseignants. Nous avons besoin d’infirmières, de beau‐ coup de gens dans le do‐ maine de la santé. Nous avons besoin d’eux. Nous avons besoin de médecins.
Brian Jean, ministre de l’Emploi, de l’Économie et du Développement du Nord de l’Alberta
Notant que l’Alberta offre des salaires plus élevés, des impôts moins élevés et un coût de logement moins élevé que la moyenne canadienne, Brian Jean croit qu’il serait ac‐ ceptable que les gens aillent dans l’Ouest pour des emplois saisonniers.
Mais le gouvernement al‐ bertain demande aussi aux travailleurs de déménager toute la famille et de rendre le déménagement permanent.
À écouter et à lire :
L'Alberta tente de recruter des travailleurs en Atlantique L’Alberta tente de convaincre les travailleurs de l’Atlantique de passer à l’ouest
Une approche qui fonc‐ tionne
Jusqu’à présent, l’approche a fonctionné. La première phase de la campagne ne ci‐ blait que les résidents de To‐ ronto et de Vancouver, et
Brian Jean a dit que 45 000 personnes avaient dé‐ ménagé en Alberta après la diffusion des publicités.
Maintenant, ils visent les Maritimes.
Cette fois-ci, nous l’avons élargi, pas seulement pour al‐ ler à Toronto et à Vancouver , a déclaré le ministre. Nous al‐ lons aussi dans les Maritimes, qui n’ont pas le coût élevé du logement, mais qui comptent des jeunes hautement quali‐ fiés et instruits qui veulent déménager.
Brian Jean a indiqué que la première phase de la cam‐ pagne ne visait pas les PrinceÉdouardiens,
mais environ 300 personnes de l’Île-duPrince-Édouard ont déména‐ gé en Alberta pendant la cam‐ pagne.
C’est 300 de trop, selon certains employeurs locaux.
C’est un grand nombre en ce moment , a admis Corey Falls, le propriétaire de C.P. Construction Services. Chaque départ a un impact massif sur chaque chantier. Nous ne pouvons nous per‐ mettre de perdre personne.
Pénurie de aussi à l’Île maind’oeuvre
Corey Falls emploie 35 tra‐ vailleurs et pourrait doubler sa main-d’oeuvre s’il pouvait trouver les gens. Il ne re‐ proche cependant pas à l’Al‐ berta d’essayer de résoudre son problème de pénurie de main-d’oeuvre de cette façon; il fait aussi de la publicité pour trouver des travailleurs.
Il montre simplement l’augmentation de l’industrie, d’un bout à l’autre du Canada , a souligné M. Falls. Il fait sa‐ voir que tout le monde est à la recherche de main-d’oeuvre qualifiée. Nous ne sommes donc pas différents des autres provinces.
Corey Falls a lui-même quitté l’Île-du-Prince-Édouard pour travailler en Alberta à l’âge de 18 ans, mais il est re‐ venu élever sa famille. Il a dit que le paysage a changé pour les travailleurs au fil des ans.
Lorsque je suis parti tra‐ vailler en Alberta, on ne pou‐ vait pas trouver d’emploi ici. Mais maintenant, les possibili‐ tés sont pratiquement infi‐ nies.
Corey Falls, le propriétaire de C.P. Construction Services
Malgré la promesse de plus d’argent, certains tra‐ vailleurs locaux disent qu’il y a plus qu’assez de travail sur l’île pour éviter le déracinement.
Il y a beaucoup d’argent en Alberta. Je veux dire, si vous aimez l’argent, vous pouvez y aller , a déclaré Brayden Mo‐ naghan, apprenti plombier. J’aime l’argent, mais je ne suis plus jeune, et j’aime bien ma situation.
J’ai de la famille ici, des amis, et c’est difficile de partir , poursuit-il. Mais si l’argent est bon, peut-être. Peut-être un jour.
D’après un reportage de Shane Fowler, de CBC
vé que la normale, pendant une longue période.
Si le test avait échoué, cela aurait pu représenter un nou‐ veau délai d’un an pour un projet qui accuse déjà au moins cinq ans de retard, car ce genre de test doit se faire en hiver, par temps froid et lorsque la demande en éner‐ gie est là plus élevée.