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Un Edmontonie­n coincé à l’intérieur d’une sculpture arrêté juste après sa libération

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Un homme qui s'est retrou‐ vé piégé, dimanche soir, à l'intérieur d'une oeuvre d'art public d'Edmonton composée d’un assemblage de sphères argentées a été arrêté peu après que les pompiers l'ont aidé à s'échapper de la structure.

Les pompiers d’Edmonton ont été contactés par un pas‐ sant qui a constaté quelque chose d'étrange à l’intérieur de la sculpture, appelée Talus Dome.

Connor Schwindt, qui courrait sur le sentier qui longe la sculpture, dit que l’homme a commencé à pani‐ quer, car il n'arrivait pas à sor‐ tir.

Il courait à l'intérieur. [...] C'était un peu comme regar‐ der une souris piégée dans un seau, dit-il.

Selon la police, l’homme est entré dans la structure par son sommet après l’avoir es‐ caladée. Les pompiers ont dû la découper pour l'extraire, in‐ dique Sarah Jackson, porteparol­e du service municipal.

Une fois l'homme sorti, la police l’a arrêté entre autres pour avoir causé des dom‐ mages aux balles argentées en montant dessus. L’homme de 26 ans est accusé de méfait de plus de 5000 $. Il a été relâ‐ ché.

Hans Klaver, qui aime l'oeuvre d’art, s’est rendu sur les lieux du sauvetage lorsqu’il en a entendu parler sur Face‐ book. Il s'est toujours deman‐ dé à quoi ressemblai­t la sculp‐ ture de l'intérieur, mais ajoute qu'il n'a jamais été assez cu‐ rieux ou assez stupide pour essayer de répondre à cette question.

Peut-être qu’ils auraient dû le laisser là toute la nuit, dit-il en riant.

Le Talus Dome, composé d'un millier de sphères en acier inoxydable, a été construit par l'artiste califor‐ nien Benjamin Ball. Elle fait partie de la collection d'oeuvres d’art public de la ville d’Edmonton, et elle a coûté 600 000 $.

Avec des informatio­ns de Wallis Snowdon

des pages Facebook telles que Old Ottawa et Bytown Pics. Il en a trouvé d'autres en consultant Archives Canada, les archives de la Ville et les collection­s des photograph­es locaux renommés James Bal‐ lantyne et William James To‐ pley.

Un retour d'expérience positif

En utilisant certaines des compétence­s qu'il a acquises dans le cadre de son travail, et armé d'un iPad, d'un Apple Pencil et de l'applicatio­n d'art numérique Procreate, M. Moir a commencé à ajouter des touches de couleur à ses vieilles photos préférées. Lorsqu'il les a partagées en ligne, les réactions ont été ex‐ trêmement positives.

Cela me fait vraiment plai‐ sir que les gens apprécient ce travail et la colorisati­on, ex‐ plique-t-il. Les gens disent - et je pense la même chose - que cela leur donne vie, que cela les rend beaucoup plus réelles et actuelles.

Pour M. Moir, un élément clé du processus est la re‐ cherche qu'il effectue pour s'assurer qu'il a choisi les bonnes teintes pour les en‐ seignes, les vêtements, les vé‐ hicules et la maçonnerie que l'on voit sur les vieilles pho‐ tos.

Bien qu'il s'efforce de res‐ pecter l'exactitude historique, il lui arrive parfois de devoir imaginer ce qu’était la réalité.

C'est parfois un peu frus‐ trant, reconnaît M. Moir. Je veux juste faire quelque chose d'agréable à regarder.

Lorsqu'il y parvient, il pense que les photos colori‐ sées peuvent aider les gens à voir notre histoire commune sous un nouvel angle.

J'aime vraiment faire ça pour que les gens puissent apprécier la photo d'une ma‐ nière différente, dit-il. Je peux presque me promener dans Ottawa et imaginer comment c'était autrefois.

M. Moir a récemment par‐ tagé plusieurs exemples de ses photos restaurées avec CBC News.

Un train royal

Âgée de 126 ans, la pre‐ mière photograph­ie d'époque que M. Moir a colorisée et partagée en ligne est égale‐ ment la plus ancienne.

Elle représente les bureaux de la compagnie de chemin de fer du Canadien Atlantique à l'angle des rues Sparks et El‐ gin, décorés pour célébrer le jubilé de diamant de la reine Victoria en 1897.

J'ai trouvé ça très intéres‐ sant parce qu'il s'agit de tous les bâtiments qui ont disparu à l'endroit où se trouve au‐ jourd'hui le monument aux morts, a fait remarquer M. Moir.

Certains de ses choix de couleurs étaient évidents - le rouge, blanc et bleu de l'Union Jack, par exemple tandis que d'autres, comme la toile de fond violette, nécessi‐ taient une suppositio­n éclai‐ rée.

Selon un témoignage, le jeu de lumière clignotait pour donner l'impression d'un dra‐ peau flottant. Cela aurait été considéré comme un véri‐ table spectacle à l'époque, tout comme la présence d'un photograph­e - comme en té‐ moignent les jeunes qui se tiennent sur le trottoir devant le bâtiment, dont plusieurs fixent l'appareil photo.

C'était un paysage de rue vraiment intéressan­t pour voir comment était la vie à Ot‐ tawa il y a plus de 100 ans, juge M. Moir.

Vous avez du lait?

Cette photo, datée d'août 1959, est probable‐ ment une photo promotion‐ nelle de la laiterie Clark, une entreprise locale jus‐ qu'en 1974. La marque Clark a finalement été retirée en 1981 et est devenue Neilson.

On y voit un laitier de Clark remettre une brique de lait à une femme sur le trottoir d'une banlieue à l'aspect agréable.

Grâce à ses recherches, M. Moir a pu déterminer que le camion Clark était très cer‐ tainement rouge vif. La tenue de la femme posant un plus grand défi, M. Moir a recher‐ ché en ligne des modèles de jupes rétro similaires et a opté pour le vert olive.

Il n'a pas encore déterminé l'emplacemen­t exact où a été prise cette photo, mais comme la route n'est pas as‐ phaltée, M. Moir pense qu'à l'époque, le quartier venait tout juste d'être construit.

C'est quelque chose dont les résidents du secteur se souviendra­ient probableme­nt s'ils étaient assez âgés, dit-il. C'était une petite scène amu‐ sante.

Signes de l'époque

Cette photo montre un dépanneur à l'angle de la rue Bank et de l'avenue Glen dans le vieil Ottawa Sud, probable‐ ment dans les années 1940.

Cette photo a tout de suite attiré mon attention. Elle avait besoin d'être colo‐ rée. Il y a tellement d'en‐ seignes à cet endroit, et je trouve ça très intéressan­t, ra‐ conte M. Moir.

Pour obtenir les bonnes couleurs sur les panneaux Pure Spring et British Consols, M. Moir a recherché des images d'antiquités de la même époque. Le panneau des glaces a été plus délicat à trouver, mais la teinte de la photo originale en noir et blanc suggérait qu'il s'agissait d'un bleu.

De même, M. Moir a trou‐ vé des images de la même voiture garée sur le trottoir et a découvert qu'elle aussi était disponible dans un bleu franc à l'époque.

Les gens ont vraiment ai‐ mé cette photo lorsqu'ils l'ont vue sur Facebook, dit-il.

De temps en temps, il ar‐ rive que quelqu'un lui signale qu'il s'est trompé de couleur. S'il peut confirmer l'erreur, il effectue le changement.

Je ne suis pas historien, précise-t-il. Cela ne me pose aucun problème.

Disparu, mais pas oublié

J'aime tellement cette pho‐ to! lance M. Moir à propos de son dernier exemple.

La photo, probableme­nt prise dans les années 1920, montre la rue Elgin en direc‐ tion du nord, l'avenue Laurier traversant le cadre au premier plan.

À l'exception de la flèche du Château Laurier qui dé‐ passe des toits, aucun des bâ‐ timents de la photo - l'an‐ cienne église Knox, l'ancien hôtel de ville, les apparte‐ ments sur la droite - n’a survé‐ cu aujourd’hui.

Pour obtenir la teinte exacte des briques, M. Moir a trouvé des immeubles d'habi‐ tation similaires encore de‐ bout à Montréal et en a copié les couleurs. Pour les flèches et les coupoles des autres bâ‐ timents, il a étudié de vieilles cartes postales de l'époque, teintées à la main.

M. Moir aime particuliè­re‐ ment les détails de cette pho‐ to, notamment les personnes qui attendent de monter à bord d'un tramway rouge de l’Ottawa Electric Railway Com‐ pany, et l'enseigne annonçant R.M Perkins, Dispensing Drug‐ gist - Graduate Druggists Only Employed (R.M Perkins, phar‐ macien ambulant - seuls les pharmacien­s diplômés sont employés).

Avec les informatio­ns d’Alistair Steele, de CBC News

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