Itinérance et opioïdes : Hamilton décrète l’état d’urgence
Le conseil municipal de Ha‐ milton réclame plus de soutien du gouvernement provincial après avoir dé‐ claré l'état d'urgence rela‐ tivement à l'itinérance, aux opioïdes et à la santé mentale.
L'état d'urgence ne confère pas automatiquement un fi‐ nancement additionnel du gouvernement Ford.
Le conseiller municipal Brad Clark, l'instigateur de la motion, fait toutefois valoir que la Ville se devait de son‐ ner l'alarme.
Il raconte que les refuges pour sans-abri doivent sou‐ vent refuser l'entrée à des in‐ dividus et à des familles, faute de place. Il ajoute que les em‐ ployés souffrent d'épuise‐ ment professionnel.
Toutes les agences qui sont censées les aider leur ré‐ pondent : "Désolé, il n'y a plus de place".
Brad Clark, conseiller mu‐ nicipal
Il montre la province du doigt, disant que le gouverne‐ ment Ford a échoué à la tâche.
Selon sa motion, Hamilton a investi des millions de dol‐ lars en aide, mais il n'est pas soutenable d'utiliser les re‐ cettes de l'impôt foncier pour s'attaquer à des problèmes aussi complexes.
La Ville estime qu'il y a en‐ viron 1500 sans-abri à Hamil‐ ton.
Demandes
Les élus municipaux vou‐ draient plus de sites d'injec‐ tion supervisée, davantage de services de prescription de médicaments de remplace‐ ment comme la méthadone et un financement à long terme pour le logement adap‐ té et abordable. 2020 en matière d'itinérance et de logement.
Peut-être que si plusieurs municipalités prennent les de‐ vants, d'autres vont suivre [et ments fournis par Saira Pees‐ ker de CBC