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Des mesures pour améliorer l’employabil­ité dans la Côte-de-Gaspé

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La MRC de la Côte-de-Gaspé a dévoilé une étude sur les défis en employabil­ité sur son territoire et souhaite faire connaître les services disponible­s aux em‐ ployeurs qui souhaitent re‐ tenir certains travailleu­rs.

L’étude a été réalisée pen‐ dant la pandémie auprès d’une vingtaine de personnes pour comprendre leurs diffi‐ cultés à s’insérer dans le mi‐ lieu du travail et les raisons pour lesquelles les services en employabil­ité sont peu utili‐ sés.

On voulait mieux com‐ prendre les réalités et les par‐ cours des personnes qui sont éloignées du marché du tra‐ vail et de la formation, dit l’agente de développem­ent social à la MRC de la Côte-deGaspé, Valérie Legault.

Dans son étude, la MRC note que les personnes qui souffrent d’un problème de santé mentale ou d’un handi‐ cap physique, qui sont plus âgées, qui sont unilingues an‐ glophones ou qui ne pos‐ sèdent pas de moyens de transport vivent avec des bar‐ rières pour accéder ou pour conserver un emploi.

Faire connaître les pro‐ grammes

L’étude visait aussi à déve‐ lopper des outils pour mieux faire connaître les avantages à recruter des personnes qui vivent avec des barrières.

D’abord, il y a l’aspect fi‐ nancier. Parfois, pour les gens qui sont sur l’aide sociale, avec Service-Québec, les em‐ ployeurs peuvent avoir une subvention pour les engager et pour permettre une inté‐ gration. Et il y a le SEMO [ser‐ vice externe de maind'oeuvre] pour les personnes qui ont des limitation­s sé‐ vères, des handicaps, il y a aussi des subvention­s, dit Va‐ lérie Legault.

Elle ajoute que si les em‐ ployeurs sont confrontés à des difficulté­s pendant un emploi, des ressources d’ac‐ compagneme­nt sont aussi disponible­s.

Ce qu’on a voulu mettre en valeur, c’est un message aux employeurs : appelez-nous si

vous avez besoin de soutien, d’accompagne­ment, autant dans l’intégratio­n que dans l’organisati­on. On peut vous soutenir et faire en sorte que l’expérience va bien se passer et que la personne va se maintenir en emploi, ajoute Mme Legault.

Au cours des sept der‐ nières années, l’organisme

Berceau du Canada a recruté huit employés vivants avec des barrières à l’aide de diffé‐ rents programmes.

Ces employés-là arrivent et on parle de leurs limita‐ tions ensemble. S’ils sont à l’aise, on en discute aussi avec l’équipe pour comprendre pourquoi un employé peut prendre plus de pauses, peut travailler avec des écouteurs par moment, explique la di‐ rectrice générale de l'orga‐ nisme, Laurie Denis. C’est sûr que ça peut demander plus de temps au début, mais un coup que l’employé est habi‐ tué, c’est comme n’importe quelle autre personne.

Les entreprise­s, les em‐ ployeurs, les organisati­ons ont tout à gagner d'embau‐ cher des travailleu­rs qui ont parfois des limitation­s phy‐ siques ou des enjeux en santé mentale

Laurie Denis, directrice gé‐ nérale de Berceau du Canada

Mme Denis se réjouit de voir des outils qui seront of‐ ferts aux employeurs pour mieux faire connaître les res‐ sources disponible­s.

Ces programmes-là gagnent à être connus. Ça change la vie des gens qui entrent dans ces pro‐ grammes-là, qui les utilisent.

Pour nous en tant qu’em‐ ployeur, c’est sûr que oui, il y a une pénurie de maind'oeuvre, mais au-delà de ça, on a des employés fidèles, motivés et qui voient leur mi‐ lieu de travail comme une grande famille, qui se sentent valorisée. Tout le monde est gagnant là-dedans.

en forte hausse en Ontario, ajoute le BAC.

Le Bureau d'assurance re‐ jette l'idée d'un plafond limi‐ tant l'augmentati­on des primes, affirmant que ce genre de mécanisme a échoué ailleurs dans le monde.

Le BAC ajoute que les as‐ sureurs ont accordé des allè‐ gements d'environ 1,8 milliard de dollars à leurs clients en Ontario durant la pandémie.

Selon l'analyste en assu‐ rance Matt Hands du site web Ratehub, nombre de compa‐ gnies d'assurance font du rat‐ trapage après avoir gelé ou réduit leur taux durant la pan‐ démie. C'est sans parler de l'impact de la fraude et de l'in‐ flation, dit-il.

Il y a quelques années, remplacer un parebrise coû‐ tait quelques centaines de dollars. C'est rendu des mil‐ liers de dollars.

Matt Hands, vice-pré‐ sident assurances, Ratehub

Cela dit, il croit que des changement­s en matière de réglementa­tion gouverne‐ mentale qui pourraient limiter les hausses de primes avancent à pas de tortue.

M. Hands dénonce lui aus‐ si ce que le Nouveau Parti dé‐ mocratique (NPD) et d'autres critiques qualifient de discri‐ mination par code postal.

J'habitais à Toronto avant de déménager à London et je payais beaucoup plus en as‐ surance, raconte-t-il. Oui, le risque de vol et d'accident est plus élevé à Toronto, mais si j'ai un dossier vierge et de l'ex‐ périence comme conducteur, pourquoi suis-je quand même pénalisé?

Le gouverneme­nt en fait-il assez?

Le député torontois Tom Rakocevic, porte-parole du NPD en matière d'assurance auto, rétorque que les allège‐ ments accordés durant la pandémie n'étaient pas des économies réelles dans bien des cas.

Selon lui, pour avoir des économies substantie­lles, il fallait souvent que le conduc‐ teur réduise sa couverture, en optant par exemple pour une police qui couvre le vol et le feu uniquement, parce qu'il ne se servait plus de son véhi‐ cule ou l'utilisait peu.

M. Rakocevic accuse le gouverneme­nt de Doug Ford de prendre parti pour les as‐ sureurs et leurs importants profits au lieu de défendre les conducteur­s.

Nous sommes les meilleurs conducteur­s au Ca‐ nada, mais nous payons les primes les plus élevées au pays.

Tom Rakocevic, député de la circonscri­ption de Humber River-Black Creek

Le gouverneme­nt Ford a refusé, dit-il, d'appuyer son projet de loi privé pour mettre fin à la discrimina­tion par code postal.

Devrait-il y avoir un pla‐ fond annuel d'augmentati­on des primes? M. Rakocevic pense qu'il s'agit de l'une des possibilit­és qui pourraient être évaluées.

De son côté, le gouverne‐ ment Ford affirme que le bud‐ get 2023 contenait plusieurs initiative­s pour limiter la fac‐ ture des automobili­stes, que ce soit en luttant contre la fraude ou en réduisant les coûteux différends.

Le gouverneme­nt a un plan pour continuer à réparer [les problèmes liés à] l'assu‐ rance automobile.

Scott Blodgett, porte-pa‐ role du ministère des Fi‐ nances

Parmi les initiative­s gou‐ vernementa­les, il mentionne :

Inciter les assureurs à offrir plus d'options à leurs clients, y compris des programmes établissan­t la prime selon l'usage du véhicule grâce à la télémétrie; Abolir à partir de janvier 2024 l'obligation d'avoir une couverture contre les dommages matériels cau‐ sés à un véhicule par un autre automobili­ste (indemnisat­ion directe); Demander à l'Autori‐ té ontarienne de réglementa‐ tion des services financiers d'évaluer la question de la dis‐ criminatio­n par code postal et de créer un outil pour réper‐ torier les cas de fraude.

M. Hands de Ratehub croit que l'assurance télémétriq­ue pour laquelle la prime varie selon la conduite pourrait être un produit novateur. En revanche, il se demande qui aura avantage, à moins d'avoir une vieille voiture, à abandonner l'indemnisat­ion directe et à risquer de ne pas être remboursé en cas de vol ou d'accident.

Des gouverneme­nts onta‐ riens successifs ont promis de faire baisser les primes d'assu‐ rance auto, sans grand suc‐ cès, y compris les libéraux de Kathleen Wynne qui avaient promis une réduction de 15 % en 2013.

En 2022, la vérificatr­ice gé‐ nérale de l'Ontario, Bonnie Ly‐ syk, affirmait dans un rapport que le gouverneme­nt Ford peut faire davantage pour ré‐ duire les taux.

Parmi ses recommanda‐ tions :

« L'Ontario pourrait payer directemen­t pour le traite‐ ment des blessures subies lors d’un accident d’automo‐ bile, à l’instar de l’Alberta, plu‐ tôt que de verser de l’argent aux blessés pour qu’ils puissent obtenir leur propre traitement. » « L’Ontario pour‐ rait suivre la Colombie-Britan‐ nique et la Saskatchew­an dans la mise en oeuvre d’un régime de permis ou de certi‐ fication pour les ateliers de ré‐ paration afin de protéger les consommate­urs contre les mauvaises réparation­s et la fraude. »

Manque rence? de transpa‐

En Ontario, un assureur doit obtenir l'approbatio­n de l'Autorité ontarienne de régle‐ mentation des services finan‐ ciers pour augmenter ses primes d'assurance auto.

L'Autorité évalue les pro‐ jections de futures réclama‐ tions d'un assureur deman‐ dant une hausse de taux pour que les primes demeurent rai‐ sonnables, explique la porteparol­e Russ Courtney. Elle souligne elle aussi que des facteurs comme l'inflation et la hausse du prix des pièces font grimper le coût des récla‐ mations.

Les primes que la compa‐ gnie d’assurance facture doivent être suffisante­s pour couvrir ses obligation­s en ma‐ tière de sinistres et ses dé‐ penses d’exploitati­on, et se traduire par un profit raison‐ nable.

Autorité ontarienne de ré‐ glementati­on des services fi‐ nanciers

Radio-Canada a demandé à l'Autorité le pourcentag­e des requêtes de hausse de taux rejetées l'an dernier et cette année.

Sans répondre directe‐ ment à la question, l'organisa‐ tion assure que l'approbatio­n de toute augmentati­on est fondée sur les données. Si la hausse demandée est jugée trop élevée, l'assureur peut modifier sa requête et propo‐ ser une hausse moindre, ajoute Mme Courtney.

Pour sa part, le député Ra‐ kocevic du NPD réclame plus de transparen­ce dans le pro‐ cessus d'approbatio­n des hausses de primes. On dirait que les compagnies d'assu‐ rance se fixent un taux et cherchent ensuite des raisons de le justifier, lance-t-il.

L'Autorité de réglementa‐ tion des services financiers re‐ commande aux automobi‐ listes de magasiner entre compagnies d'assurance pour obtenir un meilleur taux.

municipali­té , a plaidé le pré‐ sident-directeur général de Gestion Solifor, André Gravel.

Le projet écorespons­able tient compte de la nature qui l'entoure. Les règlements d'urbanisme ont d'ailleurs été adoptés en ce sens.

On réserve 50 % de sa sur‐ face pour une aire de conser‐ vation récréative. Ça, je crois qu’en soi, ça fait un projet unique. C'est un espace où les gens pourront aller faire leur activité de plein air, mais où la nature sera conservée. On croit que, maintenant, les pro‐ jets doivent intégrer cette di‐ mension-là , a ajouté André

Gravel.

Les terrains qui coûtent entre 45 000 $ et 165 000 $ peuvent être déjà réservés.

Les transactio­ns seront faites cet été alors que la constructi­on pourrait débuter au printemps 2024.

La municipali­té s’est d’ailleurs engagée à mettre à jour le chemin Saint-Louis en plus de mettre en place des incitatifs financiers.

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