Le gouvernement dit non à un terrain de golf à la plage de Mabou-Ouest
Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse ferme la porte à un projet de ter‐ rain de golf au parc provin‐ cial de la plage de MabouOuest, au Cap-Breton.
Le ministre des Ressources naturelles, Tory Rushton, a in‐ diqué jeudi que la province avait, la semaine dernière, fait savoir au promoteur Ca‐ bot Cape Breton que s’il sou‐ mettait une requête officielle pour la construction d’un ter‐ rain de golf dans ce parc, le gouvernement ne l’approuve‐ rait pas.
Il n’y a pas de voie légale pour permettre la construc‐ tion d’un terrain de golf sur ce terrain public, en vertu de la Loi sur les parcs provinciaux en Nouvelle-Écosse, a déclaré le ministre.
À lire et à écouter :
D'autres voix s’opposent au terrain de golf proposé à la plage de Mabou-Ouest Un projet de terrain de golf controversé au Cap-Breton
Cabot a déjà deux terrains de golf au Cap-Breton et vou‐ lait un troisième, au parc pro‐ vincial de la plage de MabouOuest.
Le promoteur a même en‐ gagé Rodney MacDonald, pre‐ mier ministre progressisteconservateur de la NouvelleÉcosse de 2006 à 2009, pour faire du lobbying.
En réponse à cette opéra‐ tion de relations publiques, des regroupements de ci‐ toyens se sont organisés et ont fait du lobbying auprès du ministre Rushton et de son collègue ministre des Fi‐ nances, Allan MacMaster, qui est le député de la circonscrip‐ tion d’Inverness, où est situé le parc provincial.
Les opposants au terrain de golf rappelaient que cette zone était une terre publique protégée, et un écosystème fragile où vivent des espèces vulnérables d'oiseaux et de plantes.
Le parc couvre environ 215 hectares. Il comprend une plage de sable de deux kilo‐ mètres, un système de dunes , un estuaire et des réseaux de sentiers.
D’après le reportage de Michael Gorman, CBC
coup de choses en retard cau‐ sées par la COVID-19, ajoute-telle.
Pour sa part, l’Assemblée communautaire fransaskoise (ACF) précise qu’elle suit la si‐ tuation de près.
Selon l’ACF, la planification de certaines rencontres pré‐ vues avec des représentants fédéraux pourrait être pertur‐ bée à cause de cette grève.
Cependant, à l’heure actuelle, l’ACF n’anticipe pas des boule‐ versements majeurs.
Cette mobilisation touche également les services des personnes autochtones. Tou‐ tefois, la Fédération des na‐ tions autochtones souve‐ raines de la Saskatchewan (FSIN) estime qu’il est trop tôt pour se prononcer sur les im‐ pacts.
De nombreuses agences gouvernementales, dont IRCC et l'ARC, n’ont pas donné suite à notre demande d’entrevue.
Avec les informations de Fatoumata Traore et Perrine Pinel