Grève de l’AFPC : l’interruption des services publics inquiète des Réginois
L'interruption de nom‐ breux services publics fédé‐ raux à cause de la grève de l’Alliance de la Fonction pu‐ blique du Canada (AFPC) soulève des inquiétudes de la plupart des Saskatche‐ wanais.
Les deux retraités réginois, Kathie Sauer et Mike Allan, font partie des milliers de Ca‐ nadiens qui sont privés de certains services gouverne‐ mentaux à cause de cette grève qui touche près de 155 000 fonctionnaires fé‐ déraux à l’échelle nationale.
Je suis une personne âgée et j'ai de faibles revenus. Je compte donc sur mes presta‐ tions et si je ne suis pas en mesure de les recevoir cela me causera des problèmes dans ma vie, se désole Kathie Sauer.
J'ai eu un problème concernant ma pension et ils m'ont fait tourner en rond. Jusqu'à présent je n’ai pas eu de réponse à ma demande, explique M. Allan.
D’après l’AFPC, la popula‐ tion un peu partout au pays peut s’attendre à des ralentis‐ sements, voire à l’interruption de plusieurs services, dont l’assurance-emploi, l’immigra‐ tion et les demandes de pas‐ seport.
L’Agence du revenu du Ca‐ nada (ARC), comme Immigra‐ tion, Réfugié et Citoyenneté Canada (IRCC), soulignent que la plupart de leurs services se‐ ront touchés drastiquement en raison de cette mobilisa‐ tion.
Cependant, la vice-prési‐ dente régionale de l'AFPC pour les Prairies, Marianne Hladiun, affirme que 25 % des employés fédéraux conti‐ nuent à occuper leur poste afin d'assurer un service mini‐ mum au public, comme la loi fédérale l’exige.
Au deuxième jour de la grève de l’AFPC, environ 100 personnes sont réunies jeudi devant les locaux de Ser‐ vice Canada, au centre-ville de Regina.
Les manifestants ré‐ clament une augmentation des salaires de 4,5 % par an pour les trois prochaines an‐ nées, afin de faire face à l’infla‐ tion en cours.
De son côté, la présidente locale du syndicat de l'immi‐ gration de l'AFPC, Aaron Ker‐ naghan, se dit convaincue que cette mobilisation mettra beaucoup de pression sur le gouvernement fédéral afin de venir sur la table de négocia‐ tion.
Radio-Canada utilise le pronom elle et le féminin à la demande de Aaron Kerna‐ ghan.
J'espère que mes compa‐ triotes canadiens sont pa‐ tients avec nous, car nous sommes des travailleurs comme eux, indique Aaron Kernaghan
Il y a beaucoup de consé‐ quences pour les gens, spécia‐ lement pour les nouveaux ci‐ toyens, il y avait déjà beau‐