À Winnipeg, des jeunes filles initiées aux métiers « pleins d’hommes » de la construction
Près de 90 jeunes filles des 5e et 6e années ont partici‐ pé jeudi à des ateliers au‐ tour des métiers de la construction. L’événe‐ ment, organisé par l’orga‐ nisme Manitoba Women in Construction, a pour objec‐ tif d’inciter plus de femmes à se tourner vers ce sec‐ teur.
Charpenterie, peinture vir‐ tuelle ou assemblages de tuyaux, autant de tâches co‐ ol pour Payton, une élève de 11 ans venue essayer les diffé‐ rents ateliers de l’événement. J’ai appris à planter des clous et à utiliser une perceuse, se réjouit la jeune fille.
L’enthousiasme est parta‐ gé par la jeune Paige, 11 ans, des lunettes de protection sur le nez. J’adore manipuler le ci‐ ment. C’est quelque chose de très plaisant, s’amuse-t-elle.
Parmi les présentateurs de l’événement, la peintre en bâ‐ timent Julie Desharnais constate que les femmes sont rares dans son métier.
Quand j’étais jeune, je ne savais pas qu’il y avait telle‐ ment d’opportunités, se rap‐ pelle la peintre en bâtiment. Elle confie qu’au départ, elle visait plutôt une carrière de charpentière, mais la peinture en bâtiment s’est révélée très satisfaisante. C’est ce que tout le monde voit, souligne-t-elle.
C’est un emploi qui est très important à l’économie. […] C’est plein d’hommes, mais il faut qu’ils s’adaptent à voir des femmes.
Julie Desharnais, peintre en bâtiment.
Certaines jeunes filles ren‐ contrées par Julie Desharnais avouent n’avoir jamais pensé à travailler dans ce secteur.
Mais face à l’engouement, ça [lui] chauffe le coeur, avoue-telle.
Au Manitoba, les do‐ maines tels que la construc‐ tion comptent seulement 2 % de femmes apprenties, selon les autorités.
Avec les informations d'Alice Dulczewski