Snapchat lance au grand public son robot conversationnel alimenté par ChatGPT
L’intelligence artificielle (IA) de l’application Snap‐ chat, My AI, s’étend à l’en‐ semble des utilisateurs et utilisatrices du réseau so‐ cial à l’échelle mondiale, selon ce qu’a annoncé Evan Spiegel, le PDG de Snap, mercredi.
Le robot conversationnel intégré à l’application n’était auparavant réservé qu’aux membres de Snapchat+, un service premium payant.
Parmi les fonctionnalités de cette IA, on compte la pos‐ sibilité d'envoyer des mes‐ sages à l'IA en solo, ou l’ajou‐ ter aux discussions de groupe. On peut lui attribuer un nom et un avatar person‐ nalisé, lui permettant de ré‐ pondre aux snaps photos et vidéos par des textes (grâce à ChatGPT), pour le moment.
Snap, la maison mère de Snapchat, affirme que My AI pourra générer son propre art bientôt, une fonction qui sera toutefois offerte exclusive‐ ment aux personnes abon‐ nées à Snapchat+.
My AI peut aussi recom‐ mander des restaurants ou d’autres activités selon les lieux populaires sur la carte géographique de l'application. L’outil peut également suggé‐ rer des lentilles de réalité aug‐ mentée, ces filtres qui ont fait connaître Snapchat et qui ont par la suite été imités par nombre de réseaux sociaux concurrents.
Selon Snap, les utilisateurs et utilisatrices de l’application échangent déjà quelque 2 mil‐ lions de messages par jour avec My AI.
My AI, une mauvaise fré‐ quentation?
L’entreprise prévient tou‐ tefois les internautes de ne pas faire confiance aux conseils donnés par le robot conversationnel. Le quotidien américain Washington Post a récemment rapporté que l’ou‐ til s'engageait parfois dans des conversations inappro‐ priées avec une équipe de re‐ cherche se faisant passer pour des ados.
My IA fait certainement beaucoup d'erreurs, vous ne pouvez donc pas compter sur elle pour vous donner des conseils, mais elle est vrai‐ ment divertissante.
Evan Spiegel
L’application dit avoir ajou‐ té une technologie de modé‐ ration pour les personnes qui utilisent mal le service, en plus d’avoir entraîné l’IA à tenir compte de l’âge de l’interlocu‐ teur ou l’interlocutrice dans ses échanges, afin d’éviter les dérives.
Une fonction de contrôle parental est actuellement en développement afin de pou‐ voir fournir des données no‐ tamment sur le temps passé par leur progéniture à discu‐ ter avec My AI.