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Il publie un roman jeunesse fait d’histoires vieilles de 40 ans écrites pour ses enfants

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Réal Gosselin est un homme plein d’imagina‐ tion. Pour endormir ses deux garçons, Samuel et Olivier, il y a une quaran‐ taine d’années, il leur in‐ ventait chaque soir des his‐ toires. Aujourd’hui, elles prennent vie et sont pu‐ bliées dans un roman que sa femme l’a poussé à écrire.

Dans ces 300 pages, Réal Gosselin, installé à l’île Ma‐ dame, en Nouvelle-Écosse, conte l’histoire de Samoli, Sam et Oli, diminutif de ses garçons, à qui il arrive des his‐ toires étranges.

Ces histoires du soir, ils les couchaient ensuite sur papier. Si ça n’avait pas été pour Louise mon épouse, qui a trouvé quelques manuscrits au fin fond d’une boîte, pro‐ bablement que tout cela dor‐ mirait encore sûrement, ra‐ conte Réal Gosselin, au micro de Nathalie Geddry de l’émis‐ sion La mouvée.

Sa femme le pousse à l’époque à en faire un livre, qu’il offre un Noël à ses petitsenfa­nts. C’était pas parti pour se développer comme ça. C’était pour mes petits-en‐ fants à la base, se souvient le Néo-Écossais d’adoption.

Le décès de son épouse, qui le bouleverse profondé‐ ment, est le déclencheu­r final qui le pousse à chercher un éditeur pour son livre.

Elle est venue quelque part me pousser à réaliser mon rêve, c’est-à-dire écrire quelque chose de complet, un roman et de le publier ex‐ plique M. Gosselin.

Depuis, il a ajouté des his‐ toires et réarrangé son roman pour que chaque chapitre puisse être lu comme une his‐ toire complète. Pour lui, avoir ce roman enfin publié est un tourbillon d’émotions inimagi‐ nable.

Un autre grand moment pour lui sera la présentati­on de son livre au centre La Pi‐ casse à Boudreauvi­lle di‐ manche à 14 h.

Avec les informatio­ns de Nathalie Geddry de l'émis‐ sion La mouvée

en succession Taxi et Solo, deux chansons de relations personnell­es complexes. La première a été splendide avec le Centre Bell illuminé des cel‐ lulaires, la seconde a été chan‐ tée en choeur et avec passion par les spectatric­es.

Internatio­nale, Angèle? N’en doutez pas. Elle était ac‐ compagnée par Dua Lipa pour le duo virtuel de Fever, qui a mené à un clip commun fort réussi entre les deux ar‐ tistes aux horizons et aux langues différente­s. Elle avait aussi son compatriot­e Damso derrière elle durant la dyna‐ mique Démons, au rappel.

Mais elle n’avait besoin que du public pour faire cha‐ virer le Centre Bell avec la dé‐ sormais incontourn­able Ba‐ lance ton quoi, née durant le mouvement de dénonciati­on Balance ton porc. Cette chan‐ son est devenue un hymne fédérateur, intergénér­ation‐ nel et universel, tout à la fois.

Internatio­nale, certes, mais fière de ses origines. À preuve, elle a bouclé la soirée avec Bruxelles, je t’aime, no‐ tant que le public d’ici, c’est un peu comme le public de Bel‐ gique. Il y a six décennies, Jacques Brel évoquait le passé de la ville avec Bruxelles. De nos jours, Angèle parle de son amour pour sa ville au pré‐ sent.

Mais elle n’est pas chiche. Un gros Montréal je t’aime est apparu sur l’écran lors des dernières notes de la chanson et durant le salut final. Avec en prime un : à demain!.

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