Nicolet prête pour la crue des eaux grâce aux dernières inondations
Bien que le niveau d’eau du lac Saint-Pierre soit en constante augmentation depuis mercredi et sous surveillance, la Ville de Ni‐ colet estime être prête à faire face à la montée des eaux, grâce aux leçons ti‐ rées des plus récentes inondations.
En 2017 et en 2019, la 2e avenue, à proximité du lac Saint-Pierre, était couverte d’eau et de déchets. L’armée et des aspirants policiers avaient été appelés en ren‐ fort. Près de 40 000 sacs de sable avaient été utilisés.
Depuis 2019, des digues temporaires sont installées sur la rue au printemps. Pour chaque section, une tonne de sable, doublée d’un bloc de béton, empêche les grands coups d’eau. Les débris sont aussi filtrés.
Un investissement de près de 20 000 $ pour la Ville, mais qui est finalement très payant selon le directeur du service de sécurité incendie de Nico‐ let, Martin Provencher.
Tous ces débris, ce sont les travaux publics qui ont l'ou‐ vrage de tout sortir ça et c'est beaucoup d’heures et même de semaines d’ouvrage. Si l’eau passait par-dessus les murets, le service incendie se‐ rait déjà à faire du porte-àporte pour dire aux gens : "planifiez ça pourrait arriver qu’on fasse de l’évacuation", explique-t-il.
Des résidents confiants
Alors que le niveau d’eau du lac Saint-Pierre pourrait bientôt atteindre celui des inondations de 2017, les rési‐ dents à proximité de la 2e avenue demeure sereins.
Les digues temporaires les rassurent. Ils admettent tou‐ tefois que lorsque des ba‐ teaux naviguent sur le lac ou que le vent est fort, l’inquié‐ tude monte. Des vagues viennent percuter les installa‐ tions.
Certains citoyens ont donc décidé d’ajouter des installa‐ tions sur leur terrain. C’est le cas de Daniel Normandin qui s’est construit un mur supplé‐ mentaire, accompagné d’une toile pour arrêter les débris. Je n'ai plus besoin de sacs de sable , dit-il.
Avec les informations de Raphaël Brouillette