Radio-Canada Info

Des fuites dans le tunnel du train léger forcent l’injection de 710 litres de coulis

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Le Groupe de Transport Ri‐ deau (GTR) devra consacrer plus de temps à combler ces « vides » en juin.

Plus de 700 litres de coulis ont dû être pompés derrière les murs du tunnel du train lé‐ ger d'Ottawa, à l'est de la sta‐ tion Rideau, la semaine der‐ nière, alors que l'entreprise Ri‐ deau Transit Maintenanc­e (RTM) tente d'empêcher l'eau de s'infiltrer.

L'opération a permis de combler une zone creuse der‐ rière les murs au niveau du plafond du tunnel, à l'endroit d'une fuite persistant­e, mais l’entreprise prévoit de s'atta‐ quer à d'autres points problé‐ matiques dans les semaines à venir, selon une mise à jour présentée jeudi à la Commis‐ sion du transport en commun de la Ville d’Ottawa.

L'objectif est de résoudre les problèmes d'infiltrati­on d’eau dans le tunnel une fois pour toutes, a indiqué Renée Amilcar, directrice générale d’OC Transpo.

La ligne de la Confédéra‐ tion d'Ottawa a été fermée au cours des deux dernières fins de semaine afin que les agents d'entretien puissent déterminer pourquoi l'étan‐ chéité du tunnel ne fonction‐ nait pas comme prévu. Ils ont fini par injecter environ sept baignoires de coulis dans une zone spécifique du plafond du tunnel à l'est de la station Rideau.

La trajectoir­e de l'eau per‐ met d'identifier où se trouvent les zones creuses, a expliqué Richard Holder, le di‐ recteur des Services d'ingénie‐ rie de la Ville d'Ottawa.

M. Holder n'a pas été par‐ ticulièrem­ent surpris par l'existence de ces zones creuses, étant donné que le tunnel est grand et long de 2,5 kilomètres. En fait, des tubes permettant l'injection de coulis avaient été placés dans les murs dès le départ, prévoyant que ce type de tra‐ vaux devrait avoir lieu à un moment donné, car de telles fuites se produisent générale‐ ment dans les tunnels, a-t-il

déclaré.

Quatre points problé‐ matiques à l'est de Rideau

M. Holder a expliqué que lorsque le tunnel a été creusé il y a plusieurs années, une ex‐ cavation brute a été faite, sui‐ vie d'une couche de béton pulvérisé. Un revêtement étanche en plastique jaune a ensuite été posé par-dessus, puis les murs en béton que les usagers voient lorsqu'ils voyagent sur le train léger ont été construits. Les interstice­s se situent entre le mur de bé‐ ton visible du tunnel et le re‐ vêtement étanche qui se trouve derrière.

Je suis assis ici et je pense aux zones vides, une question existentie­lle, je suppose, a dé‐ claré Jeff Leiper, conseiller du quartier de Kitchissip­pi, qui a posé une série de questions sur les travaux du tunnel lors de la réunion de jeudi.

Ma plus grande inquiétude est que nous allons jouer au chat et à la souris pendant plusieurs mois, voire plus longtemps, alors que nous es‐ sayons de nous assurer que le tunnel est scellé, a-t-il déclaré, après avoir entendu que l'eau pourrait migrer ailleurs, même après qu'un espace ait été comblé.

Le conseiller a toutefois été rassuré lorsque le direc‐ teur des Services d'ingénierie lui a dit que quatre points précis étaient ciblés dans la zone problémati­que à l'est de la station Rideau, ce que la RTM espère régler au cours de l'entretien annuel planifié sur deux semaines en juin. Il pourrait également y avoir des fuites à l'ouest, a ajouté M. Holder.

M. Holder a également ex‐ pliqué à M. Leiper que le tun‐ nel construit pour la phase 2 du prolongeme­nt du train lé‐ ger, le long de la rivière des Outaouais et de l'avenue By‐ ron, utilise une méthode de constructi­on différente. Au lieu d'être foré sous terre, il s'agit d'un tunnel coupé et re‐ couvert .

La conseillèr­e du quartier Baie, Theresa Kavanagh, a également demandé si la pré‐ sence d'eau derrière les murs pouvait expliquer l'odeur qui règne depuis longtemps à la station Rideau.

L'eau qui fuit à travers le mur est de l'eau souterrain­e et ne dégage pas d'odeur, lui a répondu M. Holder. Il n'y a pas encore d’explicatio­n défi‐ nitive concernant l'odeur per‐ sistante, mais la Ville ne pense pas que cela soit lié aux eaux usées, a ajouté M. Holder.

Avec les informatio­ns de Kate Porter de CBC News

lontaire, de traite d’êtres hu‐ mains et d’associatio­n de mal‐ faiteurs, ce qui signifie qu’ils risquent la prison à vie. Ces derniers auraient organisé le voyage de la famille au Cana‐ da avec un visa de touriste.

M. Mandlik précise que Fe‐ nil Patel et Bitta Singh feraient l’objet d’inculpatio­ns simi‐ laires. Ils se seraient occupés de la planificat­ion et du sou‐ tien logistique pour les aider à passer aux États-Unis, dit-il.

Deux agents de la GRC se sont rendus au Gujarat en mars pour recueillir des infor‐ mations sur le réseau présu‐ mé de trafic d’êtres humains. M. Mandlik mentionne que son équipe prévoit se rendre au Canada avant la fin de l’an‐ née pour approfondi­r l’en‐ quête.

Nous avons demandé un certain nombre d’informa‐ tions à la GRC. Nous atten‐ dons toujours ces informa‐ tions. Nous avons demandé les adresses IP à partir des‐ quelles la demande [de visa touristiqu­e] a été remplie et quelques détails sur Fenil Pa‐ tel et Bitta Singh, fait part

M. Mandlik.

Une fois que les autorités indiennes obtiendron­t ces in‐ formations, des poursuites supplément­aires pourront être engagées, a-t-il précisé. Ces informatio­ns pourraient ne pas être disponible­s avant la fin de l’été ou le début de l’automne.

La GRC au Manitoba n’a pas voulu commenter les en‐ quêtes menées par d’autres services de police dans d’autres pays. La GRC dit continuer le travail de collabo‐ ration avec ses partenaire­s in‐ ternationa­ux pour faire avan‐ cer l’enquête sur le décès de la famille Patel.

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