De l’Afrique à Drummondville pour devenir infirmière
Une vingtaine d'infirmières provenant de plusieurs pays d'Afrique ont été chaudement accueillies au Cégep de Drummondville, vendredi matin.
Ils font partie d'une co‐ horte de professionnels de la santé sélectionnée par le gou‐ vernement pour pourvoir les besoins en main-d'oeuvre criants dans le réseau de la santé québécois.
Dès lundi, ils commence‐ ront leurs études en vue d'ob‐ tenir une attestation d'études collégiales (AEC) d'une durée d'un an. Il s'agit d'un des préa‐ lables incontournables pour pouvoir éventuellement exer‐ cer leur profession dans la ré‐ gion.
On va donner un diplôme à ceux qui vont réussir. Ils de‐ vront, comme tous les étu‐ diants, passer l'examen de l'Ordre des infirmiers et infir‐ mières du Québec. Ensuite, ils devront s'installer et travailler au Centre-du-Québec, ex‐ plique la directrice de la for‐ mation continue au Cégep de
Drummondville, Lucie Mar‐ chessault.
Arrivés pour la plupart dans les derniers jours au Québec, ces professionnels de la santé se disent ravis de l'ac‐ cueil reçu jusqu'ici et entre‐ voient leur nouvelle vie au Québec avec enthousiasme. Je suis quelqu'un qui aime les challenges, rencontrer de nouvelles personnes, voir ce qu'il se passe ailleurs. J'avais beaucoup travaillé chez moi. Je voulais avoir une autre ex‐ pertise, a raconté l'une d'elles. un havre de paix pour ma fa‐ mille, sécuriser l'avenir de mes enfants et aussi pouvoir exer‐ cer dans un domaine que je connais et me spécialiser làdedans, province sont aussi visés par cette initiative.