Les magasins de jeux vidéo débordés pour la sortie du nouveau Zelda
C’est le jour J pour la com‐ munauté d’adeptes de jeux vidéo : le titre le plus atten‐ du de l’année selon les Game Awards, The Legend of Zelda : Tears of the King‐ dom, est sorti vendredi, provoquant de longues
files d’attentes un peu par‐ tout à Montréal.
Les foules se sont précipi‐ tées aux portes des magasins de jeux vidéo à Montréal, ven‐ dredi matin, pour mettre la main sur le titre déjà acclamé par la critique.
Devant la succursale de GameStop au Centre Eaton de Montréal, les clients se comptaient déjà par cen‐ taines dès 8 h, raconte Jona‐ than Grenier, un fan de Zelda.
Je suis arrivée à 7 h le ma‐ tin, une heure avant l’ouver‐ ture du magasin, et il y avait aisément une cinquantaine de personnes devant moi. [...]
La file se rendait jusqu’à l’inté‐ rieur du métro [McGill].
Jonathan Grenier, amateur de jeux vidéo
L’attente de deux heures en a valu la chandelle : celui qui a grandi avec Zelda sur la console Nintendo Entertain‐ ment System (NES) est parve‐ nu à mettre la main sur une édition du collectionneur de Tears of the Kingdom, même s’il avait une précommande pour un exemplaire régulier. Il se réjouit de pouvoir l'ajouter à sa collection de jeux phy‐ siques.
Sur la rue Hochelaga, à Montréal, une file d’attente de quelques dizaines de per‐ sonnes s’était formée devant le commerce indépendant Re‐ tro MTL, avant son ouverture à 10 h.
On est venu à bout de la file, mais des gens passent continuellement, mentionne Dominic Bourret, coproprié‐ taire de Retro MTL, qui esti‐ mait à 200 le nombre de per‐ sonnes servies vendredi à 13 h.
Nous espérons avoir assez de stock pour la fin de se‐ maine.
Dominic Bourret, copro‐ priétaire de Retro MTL L’humoriste et animateur de balados Julien Bernatchez faisait partie des gens en file au Retro MTL. Arrivé 30 mi‐ nutes avant l’ouverture, il a réussi à mettre rapidement la main sur son exemplaire ré‐ servé, malgré une file de 30 à 40 personnes devant lui.
Ça fait longtemps que la communauté geek attend ce jeu. Les critiques sont bonnes, ce n’est pas grave d’attendre un peu en file pour aller le chercher. L’ambiance est bonne ! Les gens sont gentils, portent des chandails de Zel‐ da, et on jase ensemble, ra‐ conte-t-il.
Comme pour Mario Bros, les Zelda sont des jeux qui ont touché trois ou quatre géné‐ rations. Le premier est sorti en 1986. Il y a des gens qui ont 50 ans et qui ont grandi
avec.
Julien Bernatchez, humo‐ riste
Les temps sont durs, la margarine coûte 10 $. C’est important d’avoir du plaisir, ajoute l’humoriste, qui a un faible pour les jeux physiques.
La course à la copie phy‐ sique
Il n’est pas le seul à vouloir sa copie physique, car les gens attendent en file dans l’espoir de mettre la main sur un exemplaire du jeu vidéo de la console Nintendo Switch, aussi offert en version numé‐ rique.
Ça a une valeur ajoutée d’avoir un jeu tangible, pour les collectionneurs, mais aussi parce qu’on peut le revendre si on n’aime pas ça finale‐ ment, explique Julien Bernat‐ chez.
Le site officiel de Nintendo semblait toutefois connaître des difficultés vendredi midi : impossible de procéder à la commande du jeu, que ce soit en version numérique, ou physique.