Possible fermeture de PFR à Saint-ThomasDidyme : la municipalité pourrait acheter le bois
Des craintes concernant l'avenir de la scierie de Pro‐ duits forestiers Résolu (PFR) a Saint-Thomas-Di‐ dyme à poussé le conseil municipal à adopter une résolution pour mettre la main sur sa garantie d’ap‐ provisionnement, adve‐ nant sa fermeture.
C’est en raison des condi‐ tions du marché et du plan de protection du caribou fores‐ tier que l’inquiétude plane à l’hôtel de ville de Saint-Tho‐ mas-Didyme.
La Municipalité veut ainsi éviter que l'entreprise rapatrie les 260 000 mètres cubes dans ses autres usines. Le syndicat des travailleurs de la scierie et la MRC de Maria-Chapdelaine ont par ailleurs donné leur ap‐ pui à la résolution.
Une procédure rare
Mis à part plusieurs com‐ munautés autochtones, seulement deux municipali‐ tés, l’une au Bas-Saint-Laurent et l’autre en Abitibi-Témisca‐ mingue, récoltent des vo‐ lumes de bois.
La Municipalité de Saint-Thomas-Didyme évalue ainsi ses options quant au traite‐ ment du bois une fois récolté. J'ai besoin de sécuriser ma municipalité parce qu'on on est nés de la forêt. L'usine, ça fait quand même assez long‐ temps qu'elle est avec nous. Tu sais, ça nous prend quand même des redevances. De‐ main matin, si mon usine ferme, je trouve aussi que c'est la dévitalisation de ma municipalité, qui peut manger un coup, a déploré la mai‐ resse de Saint-Thomas-Di‐ dyme, Sylvie Coulombe
PFR n'a pas voulu com‐ menter cette démarche. Son porte-parole Louis Bouchard a toutefois confirmé que l'en‐ treprise repousse la réouver‐ ture de sa scierie à sep‐ tembre. Il assure que les tra‐ vailleurs touchés ont été réaf‐ fectés.