De nouvelles entreprises s’installent au centre-ville de Sudbury
Le centre-ville de Sudbury semble se remettre petit à petit des séquelles écono‐ miques de la Covid-19. Une vingtaine de nouvelles en‐ treprises se sont installées dans le centre-ville depuis la fin de la pandémie. Des commerçants se disent op‐ timistes pour l’avenir.
Selon la zone d’améliora‐ tion commerciale du centreville, les choses reviennent à la normale et il y a de quoi se réjouir.
Le directeur de l'orga‐ nisme, Kyle Marcus, souligne que les loyers n'ont pas vrai‐ ment bougé. Je pense que les loyers ont toujours été rai‐ sonnables. Pour certains, comme moi, je dis toujours que c'est ici que l'on peut faire des rêves. Les loyers sont ac‐ cessibles. Nous avons une cir‐ culation piétonnière tout au long de la journée. Les gens commencent à revenir au coeur de la ville. Nous voyons des déjeuners plus animés, des cafés plus fréquentés et beaucoup plus de nourriture dans la rue , affirme-t-il.
Il partage d'ailleurs cet avis avec Lianna Bacon, proprié‐ taire du café Books and Beans, à Sudbury. Elle appré‐ cie aussi comment la situation évolue acyuellement.
C'est merveilleux. C'est tel‐ lement agréable de voir les gens dehors, beaucoup d'ar‐ tistes et de musiciens. Les gens viennent dans l'espace, ça me ravit.
Lianna Bacon, propriétaire du café Books and Beans
Cohabiter avec la popu‐ lation du centre-ville
Kyle Marcus se ravit no‐ tamment du développement du programme Welcoming Streets, qui est en cours. Ce programme vise à apaiser les tensions entre les proprié‐ taires d'entreprises et la po‐ pulation vulnérable qui fré‐ quente le centre-ville.
Ce programme fait appel à deux navigateurs spécialisés dans les problèmes de santé mentale, qui jouent le rôle d'agents de liaison.
Ils répondent aux appels à l'aide des commerçants et tentent de résoudre les pro‐ blèmes de manière douce, compatissante et non agres‐ sive, sans appeller la police si possible.
La ville est présentement à la recherche de financement pour ce projet.
Nous suivons actuelle‐ ment le processus de de‐ mande, et nous espérons ob‐ tenir un financement en août ou septembre. Nous y tra‐ vaillons depuis environ un an et demi et c'est un pro‐ gramme que nous avons dé‐ veloppé à partir d’autres com‐ munautés qui l'utilisent déjà, fait-il savoir.
Aujourd'hui, tout va bien. Comment faire maintenant en sorte que tout cela soit du‐ rable?
Kyle Marcus, directeur de la zone d'amélioration com‐ merciale du centre-ville de
Sudbury
Encore quelques défis
Bien qu’elle salue de bonnes initiatives qui ap‐ portent des affaires dans le centre-ville, et que la ville de Sudbury organise constam‐ ment de fantastiques événe‐ ments culturels, Desarae Be‐ chard, caissière au Candy shop, trouve qu’il y a encore à faire.
Le rythme est encore un peu lent par rapport à ce qu'il était avant la pandémie. Et, malheureusement, nous constatons une légère aug‐ mentation du nombre de per‐ sonnes en difficulté. Notre plus grand défi est de nous occuper des sans-abri et des toxicomanes. Nous en voyons beaucoup et il y a des gens [clients] qui en sont ef‐ frayés et ne viennent pas.
Desarae Bechard espère que cet été verra un afflux de personnes dans le centre-ville.