Les touristes s’amènent au centre-ville, les commerçants sont-ils prêts?
Avec les températures esti‐ vales qui tendent à s’instal‐ ler, les commerçants du centre-ville de Trois-Ri‐ vières se préparent à rece‐ voir beaucoup de clients. La pénurie de maind’oeuvre reste un enjeu de taille en Mauricie, mais après des années extrê‐ mement difficiles, cer‐ taines entreprises du do‐ maine touristique com‐ mencent à reprendre leur souffle.
On a comblé tous nos postes, il manque en fait un seul poste à combler, mais ça devrait être incessamment parce qu’on a quand même eu des candidatures intéres‐ santes, se réjouit Michelle Bé‐ langer, directrice générale du Musée POP.
C'est quand même assez positif, je vous dirais cette an‐ née, constate aussi Gilles Ba‐ bin, propriétaire de l’hôtel Oui GO!. Le taux d'occupation est à son maximum et ça prend un peu plus de bras pour faire le travail au niveau de l'entre‐ tien des chambres et de l'en‐ tretien en général de l'hôtel. Donc de ce côté-là, on prévoit encore faire de l'embauche.
À la nouvelle brasserie sportive, la Chambre, la situa‐ tion est plus difficile, mais les propriétaires demeurent confiants.
Là, il faut former, il faut en‐ gager encore plus [...]. On est en rattrapage parce que l'été est arrivé et on ne savait pas à quoi s'attendre vu que c'était notre tout début, explique le propriétaire, Yves Junior Bois‐ sonneault.
IDÉ à la rescousse
En mars dernier, Innova‐ tion et développement éco‐ nomique Trois-Rivières (IDÉ) a lancé une campagne de recru‐ tement massif pour aider les entrepreneurs. Près de 500 postes étaient à combler pour le mois de juin.
L’investissement d’une quinzaine de milliers de dol‐ lars en a valu la peine, croit le coordonnateur au tourisme d’IDÉ, Daniel Rioux. Selon lui, environ 15 000 personnes ont navigué parmi les différentes offres d’emplois sur internet jusqu'à présent.
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Tout ça, c'est venu à la suite d'un constat par plu‐ sieurs partenaires de notre ville, partenaires touristiques qui nous ont dit qu’il faut faire quelque chose globalement parce que nous tout seuls on y arrive pas, se souvient M. Rioux.
Avec les informations d’Edouard Dubois