Quelque 40 000 cyclistes ont célébré le vélo à Montréal
Un dernier tour de pédale pour célébrer la bicyclette : le Festival Go vélo Montréal a pris fin dimanche aprèsmidi, dans la métropole, avec l'arrivée des derniers des 17 000 participants au Tour de l'île. Au total, quelque 40 000 amateurs de la petite reine auront roulé sur les rues de la cité au cours des trois jours qu'aura duré cette fête an‐ nuelle.
Pour plusieurs personnes participantes, il s’agissait d’une expérience unique dans les rues de la métropole, car elles n’ont pas nécessaire‐ ment la confiance et les habi‐ letés nécessaires pour le faire en partageant la route avec des voitures, notait préalable‐ ment le PDG de Vélo Québec, Jean-François Rheault.
Outre le 38e Tour de l'île tenu dimanche, plus de 19 000 cyclistes ont participé au 24e Tour la Nuit, un par‐ cours réduit (24 kilomètres, contre 47 pour la version de base du Tour de l'île) se dé‐ roulant après le coucher du soleil.
L’année dernière, 19 000 cyclistes ont participé à l'événement dominical.
Cette année, les organisa‐ teurs ont décidé d’éviter le secteur du pont Jacques-Car‐ tier, en raison du trafic déjà alimenté par les travaux du tunnel Louis-HippolyteLa Fontaine.
Le trajet de l’événement sillonnait donc les rues des ar‐ rondissements Rosemont–
La Petite-Patrie, Villeray– Saint-Michel–Parc-Extension, Montréal-Nord, Anjou et Saint-Léonard.
Et les cyclistes avaient le choix entre deux itinéraires.
Ils pouvaient opter pour le parcours régulier, un circuit de 47 km, sans auto, dans les rues de sept arrondissements dans le nord et l'est de la ville. Le départ a été donné à 9 h 15 au parc Maisonneuve, à l’angle du boulevard Rose‐ mont et de la 26e Avenue.
Ou alors, choisir le par‐ cours découverte, un circuit balisé de 53, 75 ou 99 km, au choix, dans des rues ouvertes
aux voitures, sauf pour les 16 derniers kilomètres qui s'effectuaient aux côtés des participants du parcours ré‐ gulier.
L'édition 2024 du Festival
Go vélo Montréal aura lieu du 26 mai au 2 juin 2024.
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à la hausse sur les prix, ce qui frustre aussi les habitants lo‐ caux aux prises avec un indice d'accessibilité qui diminue chaque année.
Avec des prix de vente en constante augmentation, cela met les personnes qui tra‐ vaillent et qui vivent ici depuis de nombreuses années dans une position défavorable quand vient le temps d'être compétitif pour l’achat de ces maisons.
Fuir les problèmes pour en trouver d’autres
Ces réfugiés climatiques peuvent-ils échapper à ce qu’ils ont fui à l’origine?
Laure Charleux a déména‐ gé de la France à Duluth il y a une douzaine d’années. Cette professeure de géographie a constaté que les change‐ ments climatiques se font res‐ sentir ici, d’une autre façon.
On a de longues périodes de sécheresse ou de longues périodes très humides, au contraire, qui donnent lieu à des inondations. La prome‐ nade le long du lac a été re‐ faite d'une manière beaucoup plus solide ces dernières an‐ nées, avec beaucoup de rocs, pour que lors de ces grosses tempêtes, le tout ne soit pas érodé.
Laure Charleux, profes‐ seure de géographie et rési‐ dente de Duluth
Elle constate aussi le recul de la forêt boréale aux abords de la ville. On a beaucoup d'arbres qui sont vraiment en détresse, en train de mourir. On a des programmes pour essayer de les remplacer par des arbres des zones clima‐ tiques un peu chaudes, donc notre environnement change.
Un enracinement cer‐ tain
Même si on est encore loin des désastres californiens ou autres, la ville suit quand même de près ces impacts sur les infrastructures locales face à cet afflux de nouveaux rési‐ dents d’ailleurs.
Il y a des points forts dans nos infrastructures, mais il y a aussi des préoccupations concernant l'entretien à long terme et la capacité à les dé‐ velopper pour répondre aux pressions accrues de la popu‐ lation et des changements cli‐ matiques.
Monica Haynes, de l'Uni‐ versité du Minnesota à Du‐ luth
En attendant cette adapta‐ tion au phénomène des réfu‐ giés climatiques qui touchent d’autres villes comme Buffalo dans l’État de New York et Dé‐ troit au Michigan, bien des ré‐ fugiés climatiques n’ont pas l’intention de plier bagage de sitôt.
Alors que d’autres ont ré‐ cemment décidé que l’hiver enneigé du Duluth n’était pas pour eux et sont donc retour‐ nés en Californie ou au Colo‐ rado, Jonathan Jenkins sou‐ haite s’enraciner dans son nouveau chez-lui.
Ayant goûté un peu ce à quoi j'ai pu m'habituer, la communauté de Duluth, dans le Minnesota, en particulier, me tient très à coeur et est très spéciale pour moi, dit ce‐ lui qui est déjà bien engagé dans la vie communautaire et économique. Et il veut conti‐ nuer de participer à l’essor de Duluth.
Tout comme Jerry Arendt d’ailleurs : Je ne veux pas dire pour toujours, mais nous al‐ lons probablement rester ici assez longtemps pour nous intégrer dans la communauté et devenir des "Duluthiens".