La fermeture des salles d’urgence en Ontario inquiètent les résidents des zones rurales
Les fermetures de salles d’urgence en raison de la pénurie de personnel se poursuivent en Ontario et inquiètent les résidents des communautés rurales qui sont les premiers tou‐ chés par ces interruptions de services.
Dans le sud-ouest de la province, les urgences de l'hô‐ pital communautaire de Sea‐ forth ont été interrompues pendant plus de 24 h ce weekend, et les urgences de l'hôpi‐ tal public de Clinton sont fer‐ mées depuis samedi soir et ne rouvriront pas avant lundi matin.
Du côté de Niagara, les ur‐ gences de Port Colborne et de Fort Erie fermeront de 22 h à 10 h dès le 5 juillet en raison d’un manque de médecins, selon Niagara Health qui af‐ firme que cette décision per‐ mettra de garder ouvertes les autres salles d’urgence du ré‐ seau, à Welland, Niagara Falls et St. Catharines.
La nouvelle, annoncée il y a quelques jours, ne surprend pas Angie Desmarais, une an‐ cienne conseillère municipale de Port Colborne.
J'étais en colère, frustrée, mais pas choquée parce que j'avais entendu de nom‐ breuses rumeurs selon les‐ quelles cela allait arriver, ra‐ conte Mme Desmarais.
Les gens à qui j'ai parlé sont très contrariés, mais pour la plupart ils ne sont pas choqués non plus. Ils ont per‐ du confiance dans ce que les gouvernements vont faire pour eux. Ils ont perdu confiance dans le système de santé de Niagara, poursuitelle.
L'ancienne conseillère mu‐ nicipale explique que ces fer‐ metures de salles d’urgence affectent la vie des résidents, en particulier de ceux qui n'ont pas de voiture pour se rendre dans un autre hôpital.
Elle ajoute que la situation est effrayante, car en ce mo‐ ment il y a beaucoup de constructions de routes, et cela influe fortement sur le temps qu'il vous faudra pour vous rendre dans un autre système de santé, dit-elle.
Il s'agit même, selon elle, d'une question de vie ou de mort. Dans le cas des per‐ sonnes âgées, cela devient plus effrayant, leurs pro‐ blèmes de santé surviennent assez rapidement générale‐ ment. Alors, dans ce cas, que