La Nouvelle-Écosse teste les eaux sur la construction de parcs éoliens en mer
Le gouvernement de la Nouvelle-Écosse est sur le point de demander à l'in‐ dustrie de l'énergie éo‐ lienne si elle souhaite ins‐ taller des éoliennes dans les eaux de compétence provinciale, y compris la baie de Chedabucto, la baie de Sainte-Margarets et la baie de Mahone.
Le gouvernement de Houston prévoit également d'émettre des baux sur les fonds marins dans les eaux provinciales dès 2024.
Un projet de feuille de route de l’éolien au large de la Nouvelle-Écosse indique que la province lancera une de‐ mande d'informations auprès de compagnies cette année, suivie d'un appel d'offres en 2024 pour des baux sur les fonds marins.
Dans la feuille de route, ces eaux sont identifiées comme étant le lac Bras d'Or au CapBreton, la baie de SaintGeorges à Antigonish, la baie de Chedabucto, la baie de St. Margaret , la baie de Mahone et la baie Sainte Marie.
La demande d'informa‐ tions fournirait des informa‐ tions sur l'espace en mer de compétence provinciale qui intéressent les compagnies, explique la porte-parole des Ressources naturelles et des énergies renouvelables, Adele Poirier. Jusqu'à présent, au‐ cune zone spécifique n'a été désignée par la province.
La sollicitation soulève la perspective d'éoliennes à proximité de lieu comme le phare de Peggys Cove dans la baie de St. Margaret, ou à por‐ tée de vue de la ville de Lu‐ nenburg, un site du patri‐ moine mondial de l'UNESCO.
Le document du ministère des Ressources naturelles et des Énergies renouvelables de la Nouvelle-Écosse indique que les tours éoliennes dans les eaux côtières pourraient aider à répondre à une exi‐ gence législative selon la‐ quelle 80 % de l'électricité de la province doit être produite à partir de sources renouve‐ lables d'ici 2030.
Le ministère dit qu'il a l'in‐ tention de rendre la feuille de route prochainement.
La baie de Chedabucto dans la mire du gouverne‐ ment
La province a déjà identifié la baie de Chedabucto, à l'em‐ bouchure du détroit de Can‐ so, comme un endroit où elle souhaite voir le développe‐ ment de l'énergie éolienne en mer.
Des représentants de la pêche des comtés de Guysbo‐ rough et de Richmond ont rencontré les députés locaux et le ministre des Pêches et de l'Aquaculture de la NouvelleÉcosse Steve Craig pour parler de leurs préoccupations.
Nous ne savons absolu‐ ment pas quelle sera l'em‐ preinte et la province ne la connaît pas non plus , indique Ginny Boudreau, gestionnaire de longue date de l’Associa‐ tion des pêcheurs côtiers du comté de Guysborough.
La région abrite des pêche‐ ries côtières lucratives de ho‐ mards, de pétoncles et de cre‐ vettes.
Nous avons besoin d'une réglementation et d'une poli‐ tique pour protéger l'environ‐ nement marin ainsi que les in‐ dustries existantes qui dé‐ pendent à 100% de l'environ‐ nement marin, dit-elle.
La baie de Chedabucto n'est pas un choix surprenant, puisque la province a déjà ac‐ cordé des approbations envi‐ ronnementales pour deux projets d'usines d'hydrogène vert dans la région du détroit.
Les éoliennes dans les eaux sous juridiction provin‐ ciale ne sont qu'une très pe‐ tite partie d'un plan plus am‐ bitieux présenté par le gou‐ vernement de Tim Houston pour offrir des baux sous-ma‐ rins d'ici 2030 afin de soutenir une industrie de l'hydrogène vert.
Des plans qui prendront du temps
Le potentiel de développe‐ ment de l'éolien en mer offre aux Néo-Écossais et à ses Mi'kmaq et aux peuples au‐ tochtones d'autres commu‐ nautés une opportunité géné‐ rationnelle de croissance éco‐