Les Flames devraient rester à Calgary pour au moins 35 ans
Quelques détails supplé‐ mentaires ont été rendus publics aujourd'hui concer‐ nant l'entente entre les propriétaires des Flames de Calgary et la Ville pour la construction d’un nouvel aréna de près de 800 mil‐ lions de dollars au centreville. Entre autres, les Flames s'engagent à rester à Calgary pour 35 ans.
Le comité responsable du futur centre événementiel de la métropole albertaine a reçu lundi matin une mise à jour sur l’entente de principe conclue en avril dernier. Il s’agissait de la première pré‐ sentation publique sur le fu‐ tur aréna.
Parmi les nouvelles infor‐ mations, il a été précisé qu'en cas d’éventuels dépassements de coûts, ceux-ci seront parta‐ gés entre les deux parties, la Ville de Calgary et la Calgary Sports and Entertainment Corporation (CSEC). Par ailleurs, la Ville ne percevra pas de taxe sur la vente de billets.
S’il reste encore beaucoup de détails à négocier entre toutes les parties pour finali‐ ser l’entente, on sait néan‐ moins que la Ville ne recevra aucun revenu sur les droits d’appellation de l’aréna. Une situation qui n'inquiète pas outre mesure la conseillère municipale Sonya Sharp, éga‐ lement présidente du comité.
Compte tenu du lieu où se situe l'aréna, les droits de dé‐ nomination ne seront pas si‐ gnificatifs, lance-t-elle.
La conseillère espère par ailleurs obtenir d’autres préci‐ sions pour mettre fin à la dés‐ information entourant cet ac‐ cord sur les médias sociaux.
Le directeur général des services d’infrastructure de Calgary, Michael Thompson, a précisé que la Ville continue de négocier l’entente finale, espérant en arriver à une conclusion cet été.
Les parties prenantes se sont entendues sur les points principaux de l’entente, comme l'étendue de la construction, les coûts esti‐ més et les contributions fi‐ nancières, a-t-il déclaré de‐ vant le comité ce matin.
Il a ajouté que la métro‐ pole albertaine déboursera environ 515 millions de dol‐ lars, en plus des 316 millions de dollars qui seront rem‐ boursés par la CSEC par le biais d'un bail à long terme.
Toujours selon M. Thomp‐ son, la CSEC va payer 40 mil‐ lions de dollars maintenant pour ensuite rembourser 17 millions de dollars par an‐ née plus 1 % pendant 35 ans. Ce loyer servira à rembourser l'investissement de 316 mil‐ lions de la ville et apportera des revenus supplémentaires de près de 400 millions, pour un total de 748,3 millions au bout de 35 ans.
La province, quant à elle, va contribuer à hauteur de 6 % du coût de construction de l’aréna pour un montant de 55,1 millions de dollars, principalement pour une pati‐ noire et des espaces commu‐ nautaires.
Le coût total de l’aréna et du reste de l’entente, comme l’achat de terrain, l’infrastruc‐ ture en lien avec le transport ou encore la démolition de l’ancien aréna, s’élève à près de 1,2 milliards de dollars.
Les détails dévoilés au‐ jourd’hui rassurent d’ailleurs le conseiller municipal de Cal‐ gary André Chabot.
Il y a beaucoup plus de sû‐ reté avec cet arrangement que l'ancien arrangement, alors pour moi, voir que je connais tous les détails de l'arrangement, je suis confiant que ça va être un bon retour pour les Calgariens, les impôts ne vont pas augmenter pour payer pour ça.
La Ville espère une pre‐ mière pelletée de terre d'ici 2024.
Avec les informations d'Evelyne Asselin
ment.Ce dernier attribue les problèmes financiers de La Mante du carré à la pandé‐ mie, mais assure, qu'à ce jour, les fournisseurs ont tous été payés ou sont en voie de l'être. La situation, en majori‐ té, est revenue à la normale. Notre chiffre d'affaires va très bien, affirme M. Perreault.
Toutefois, il soutient que plusieurs réclamations, dont celles de 20 000 $ en viandes, sont infondées. Au niveau de la boucherie, pour de vrai, il n'y a pas de montants qui sont dus, martèle-t-il. La ré‐ ponse est la même concer‐ nant les revendications de certains artisans. Ce sont des gens qui ont des réclamations qui n'ont pas pu être prou‐ vées sur lesquelles il y a des li‐ tiges, dit Christian Perreault. Quant aux anciens employés, le président affirme que ce n’est qu’une minorité d'entre eux qui est à l’origine des allé‐ gations. On est supporté par une grande majorité de la communauté, avance-t-il.
« Un réel problème de gouvernance »
Quoiqu’il en soit, la bisbille actuelle dépasse largement les murs de l’organisme et préoccupe même la mairesse de Danville, Martine Sartre. C'est un réel problème de gouvernance, dit-elle, d'entrée de jeu.
C'est regrettable et on est impuissants par rapport à ça.
Martine Sartre, mairesse de Danville
La mairesse souhaite une sortie de crise pour ce lieu touristique important. C'est un lieu qui est important pour Danville. C'est central, ajoutet-elle. L'ex-employée, Clé‐ mence Couture, abonde dans le même sens.C'est pour ça que je me bats. Ça devrait être quelque chose qui de‐ vrait être pour et par la com‐ munauté. C'est au coeur de Danville. Ça pourrait telle‐ ment permettre à la commu‐ nauté de s'élever, d'avoir un lieu d'échanges, un lieu de partage. Tous espèrent le maintien des activités, mais le lien de confiance avec la direc‐ tion semble avoir été rompu aux yeux de plusieurs.
La Mante du carré a pi‐ gnon sur rue depuis 17 ans à Danville.
Avec les informations de Thomas Deshaies