L’écrivain Émile Martel, né à Amos, n’est plus
Auteur de nombreux livres, Émile Martel a su s’illustrer dans le milieu lit‐ téraire québécois. En plus de ses oeuvres littéraires, il avait agi comme diplo‐ mate, traducteur et cri‐ tique littéraire au journal
La Presse.
En 2017, Émile Martel avait été fait officier de l’Ordre du Canada.
Émile Martel a su promou‐ voir et élargir nos richesses culturelles et éveiller notre conscience sociale. Grâce à ses nombreuses publications et à ses traductions de l’an‐ glais et de l’espagnol, ce poète primé est intervenu sur tous les fronts en défense de la li‐ berté d’expression et de la culture tant au Canada qu’à l’étranger, peut-on lire sur la page de la gouverneure géné‐ rale du Canada.
M. Martel a aussi présidé l’Académie des lettres du Qué‐ bec de 2012 à 2022.
Comme membre de l'Aca‐ démie des lettres du Québec, il a exercé quand même une certaine influence. C’est un personnage qui était très écouté, ajoute Denys Chabot, aussi écrivain de renom de l’Abitibi-Témiscamingue.
Il estime qu’Émile Martel laisse derrière lui un legs pré‐ cieux.
À mon avis, c'était un ex‐ cellent ambassadeur des lettres abitibiennes et pour l'ensemble du Québec parce qu’il a été longtemps, au moins une vingtaine d'an‐ nées, chroniqueur littéraire au journal La Presse et avait tou‐ jours des bons mots pour les livres qui étaient publiés par des auteurs abitibiens.
Denys Chabot, écrivain de renom de l'Abitibi-Témisca‐ mingue
La littérature est une véri‐ table histoire de famille. Son frère Réginald Martel était aussi critique littéraire et son fils, Yann Martel, a reçu le prix Booker Prize en 2002 pour son livre L’histoire de Pi.
Émile Martel est né à Amos en 1941. Il est mort le 22 no‐ vembre à l’âge de 82 ans. Il avait quitté la région de l’Abiti‐ bi-Témiscamingue depuis plu‐ sieurs années.