Des députés des Territoires du NordOuest veulent faire du logement un droit fondamental
La députée du Dehcho, Sheryl Yakeleya, a déposé, mercredi, une motion vi‐ sant à faire du logement un droit fondamental de la personne aux Territoires du Nord-Ouest. Sa motion a obtenu l’appui de l’en‐ semble des députés de l'As‐ semblée législative.
En reconnaissant le loge‐ ment comme un droit de la personne, cela signifie que le [territoire] reconnaît que le logement est essentiel à la dignité et au bien-être d’une personne, a déclaré Mme Ya‐ keleya.
La 20e Assemblée a fait du logement l’une de ses quatre priorités des quatre prochaines années, mais les députés ont affirmé mercredi que d’en faire un droit de la personne envoie le message que c’est plus qu’une priorité, mais une nécessité pour tous.
Sheryl Yakeleya a dit que la motion invite le territoire à évaluer les programmes du logement, à réduire l’itiné‐ rance et à améliorer l'aborda‐ bilité : On l’a dit plusieurs fois dans cette Chambre, les T.N.O. font face à une crise du lo‐ gement.
Le député du Sahtu, Danny McNeely, a donné en exemple l’un de ses électeurs qui passe d’un sofa à l’autre depuis sept ans.
De son côté, la députée de Monfwi, Jane Weyallon
Armstrong, a fait savoir que des parents placent leurs en‐ fants auprès d’organismes d’accueil, car ils n'ont pas as‐ sez de place dans leur mai‐ son.
Le logement est déjà re‐ connu comme droit fonda‐ mental dans la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autoch‐ tones, la Déclaration univer‐ selle des droits de l’homme et dans la Loi sur la stratégie nationale sur le logement.
Les membres du Cabinet se sont abstenus de voter, mais la ministre responsable d’Habitation Territoires du Nord-Ouest, Lucy Kuptana, a dit que c’est au gouverne‐ ment fédéral que revient la responsabilité du respect de ses propres obligations lé‐ gales en matière de loge‐ ment.
Elle a rappelé que le be‐ soin d’avoir davantage de maisons, et des maisons mieux construites est bien connu et qu’Habitation T.N.O. est prêt à faire avancer le dossier. Par contre, ajoute-telle, les T.N.-O. ne peuvent faire d’améliorations qu’avec un financement provenant du fédéral.
Avec les informations de Natalie Pressman
rant un niveau d'incertitude que déplore Nasser Najjar.
Selon le Conseil canadien des réfugiés, l’absence de clarté du gouvernement en‐ tretient une certaine confu‐ sion pour les familles au Ca‐ nada. S’il n’y a pas un vrai maximum, il faudrait que ce soit clairement indiqué, sinon ils devraient garder ça ouvert à tous, souligne, Gauri Sree‐ nivasan, porte-parole de l’or‐ ganisme. Cela affecte des prises de décision de vie ou de mort pour des familles.
Le gouvernement affirme que les plafonds de de‐ mandes et les dates de fin sont couramment utilisés dans le cadre des politiques publiques, mais le Conseil ca‐ nadien des réfugiés souligne qu’il n’y avait pas eu de pla‐ fond pour accueillir les Ukrai‐ niens, affirmant que près d'un million de visas ont été approuvés et que 200 000 Ukrainiens ont pu venir au Canada.
C’est important que le Ca‐ nada soit conséquent et équitable dans ses réponses humanitaires, précise Gauri Sreenivasan, qui soutient que les programmes qui ont été lancés pour les Palestiniens et les Soudanais cette année sont insuffisants.
Hedi Fry, la députée fédé‐ rale de la circonscription où vit Nasser Najjar, affirme que les membres de sa famille pourraient être sélectionnés, particulièrement si le plafond augmente. Elle précise toute‐ fois que cette augmentation n’est pas du ressort du Ca‐ nada.
Dans le cas de l’Ukraine, le gouvernement ukrainien lais‐ sait les gens partir et n'arrê‐ tait personne, selon elle. Maintenant, on doit travailler avec les gouvernements is‐ raéliens et égyptiens. Ce sont eux qui choisissent le pla‐ fond, pas nous, explique-telle, ajoutant que son bureau fait son possible pour aider.
Coincé dans les considé‐ rations diplomatiques
Les personnes dont le dossier est accepté doivent sortir de Gaza par leurs propres moyens. Immigra‐ tion, Réfugiés et Citoyenneté Canada précise par écrit que le gouvernement du Canada a transmis aux autorités lo‐ cales, pour approbation, les noms des personnes qui ont passé l'examen préliminaire d'admissibilité et de recevabi‐ lité, mais il ne décide pas [...] qui peut sortir de Gaza.
Selon le ministère fédéral, Israël et l’Égypte déterminent leurs propres conditions d’entrée et de sortie et le Ca‐ nada n'a que peu d'influence.
Selon l'ancien ambassa‐ deur du Canada en Égypte Ferry de Kerckhove, le pla‐ fond existe pour des ques‐ tiosn de sécurité. Dès qu’on parle du Moyen-Orient, on peut être certains que tous les services canadiens de sé‐ curité se demandent quelles seront les difficultés, sou‐ ligne-t-il.
Il croit également que le pouvoir de négociation d’Ot‐ tawa en matière d'aide aux ressortissants de cette région a diminué, ces dernières an‐ nées, notamment en raison des relations diplomatiques appauvries avec certains ac‐ teurs du monde arabe.
Vous remarquerez que nous étions parmi les tout derniers à pouvoir rapatrier des Canadiens, dit-il, en réfé‐ rence aux vols nolisés organi‐ sés au début du conflit. Par‐ fois, le Canada est en der‐ nière ligne, parfois en pre‐ mière ligne, ça dépend de la cote que nous avons auprès du pays à ce moment, nuance-t-il.
Nasser Najjar, garde es‐ poir de pouvoir rapatrier ses proches malgré l'incertitude. J’ai perdu des membres de ma famille, mon pays, ma maison, mes amis. Je ne veux donc pas perdre le sentiment que je suis traité en égal ici. C'est beaucoup trop de pertes depuis les cinq der‐ niers mois.
les investissements dans la santé et le logement, mais rappelle au gouvernement de ne pas perdre de vue le soutien aux petites entre‐ prises confrontées à l'aug‐ mentation des coûts d'exploi‐ tation et aux difficultés liées à la main-d'oeuvre.
Les représentants écono‐ miques montrent aussi une inquiétude face à l’augmenta‐ tion de la dette nette de la province, qui devrait at‐ teindre 20 milliards. La pro‐ vince prévoit aussi un déficit sur les quatre prochaines an‐ nées.
La santé des finances de la Nouvelle-Écosse est aussi scrutée par la Vérificatrice générale, Kim Adair. Pour la quatrième année consécu‐ tive, elle met en garde la pro‐ vince contre l'incertitude im‐ portante sur les prévisions de recettes pour 2024-2025.
Les recettes de la province ont fortement augmenté avec, notamment, la hausse démographique depuis la pandémie, mais les projec‐ tions montrent un ralentisse‐ ment de la croissance dans les prochains mois.
Avec les informations de CBC