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Un cas de rougeole chez un adulte dont la source de l’infection est « inconnue »

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L'agence de santé publique de la région de York (YRPH) enquête sur un cas confirmé de rougeole dont la source d'infection est « inconnue ».

L'autorité sanitaire régio‐ nale de York cherche à contacter les personnes qui ont pu être exposés à ce cas confirmé de rougeole, in‐ dique le communiqué.

D'autres lieux d'exposition font l'objet d'une enquête et les contacts concernés seront directemen­t informés, note également l'agence de santé publique.

Le YRPH indique que la rougeole est une infection vi‐ rale très contagieus­e qui se propage facilement par transmissi­on aérienne et qui peut vivre dans les aires ou sur des surfaces jusqu'à deux heures.

Le virus a été éliminé au Canada en 1998 grâce aux vaccins, mais l'agence de santé publique a déclaré qu'il y a toujours des cas spora‐ diques dans le pays, en parti‐ culier lorsque les gens voyagent pendant les épidé‐ mies dans d'autres parties du monde.

Les personnes les plus susceptibl­es de réagir grave‐ ment à l'infection, qui peut entraîner des lésions céré‐ brales ou la surdité, sont les nourrisson­s de moins d'un an, les femmes enceintes et les personnes dont le sys‐ tème immunitair­e est affaibli, précise l'autorité sanitaire. La rougeole peut également être mortelle.

Selon les autorités sani‐ taires, des personnes ont pu être exposées à ce cas confirmé de rougeole si elles se trouvaient aux endroits suivants :

Restaurant Melt N Dip au 1018 avenue Eglinton Est. à Mississaug­a, le samedi 24 fé‐ vrier de 17 h 30 à 20 h 30. La salle d'attente principale du service des urgences de l'hô‐ pital Mackenzie Health Cor‐ tellucci Vaughan, situé au 3200 Major Mackenzie Ouest à Vaughan, le lundi 26 évrier de 14 h 40 à 16 h 55 environ. La clinique médicale Vellore, située au 10395 Weston à Woodbridge, le lundi 26 fé‐ vrier, de 12 h 10 à 17 h 30 en‐ viron.

L'autorité sanitaire régio‐ nale indique que les per‐ sonnes susceptibl­es d'avoir été exposées doivent immé‐ diatement confirmer qu'elles ont reçu deux doses du vac‐ cin contre la rougeole. Les personnes nées avant 1970 ont probableme­nt eu la rou‐ geole dans leur enfance et sont donc protégées, précise aussi l'agence de santé pu‐ blique.

Un cas dans la région de Hamilton

Les autorités sanitaires du comté de Brant ont rapporté qu'un enfant de la région de Brantford, en Ontario, avait contracté la rougeole lors d'un récent voyage en Eu‐ rope.

Des personnes ont donc pu être exposées à la rou‐ geole au service des ur‐ gences de l'hôpital général de Brantford le vendredi 23 février entre 20 h et 2 h du matin, et au service des ur‐ gences de l'hôpital pour en‐ fants McMaster le samedi 24 février entre 6 h et 14 h envi‐ ron, ont indiqué les respon‐ sables de la santé publique dans des communiqué­s de presse.

Des personnes ont égale‐ ment pu être exposées sur le vol 6584 de la Lufthansa re‐ liant l'aéroport Heathrow de Londres (Royaume-Uni) à l'aéroport Pearson de To‐ ronto vendredi après-midi et au terminal 1 de l'aéroport Pearson entre 18 h et 21 h, a indiqué le service de santé du comté de Brant.

Les responsabl­es de la santé publique de Brant n'ont pas révélé l'âge de l'en‐ fant, mais ont indiqué qu'il était hospitalis­é depuis mer‐ credi.

Avec des informatio­ns de CBC News

du tunnel, ils sont simple‐ ment compatissa­nts et prêts à vous donner de l'espoir. Zoreena Liznick-Voyer France Desmarais, tra‐ vailleuse sociale à Iroquois Falls, affirme que plus les tra‐ vailleurs restent longtemps sans voir leurs clients, plus ceux-ci sont exposés à des menaces pour leur santé mentale.

Je m'inquiète pour leur sé‐ curité, dit-elle. Certains ont souvent des pensées suici‐ daires, d'autres ont du mal à accepter leur diagnostic et ont des pensées intrusives et des tendances à l'automutila‐ tion, et je crains que la situa‐ tion ne dégénère.

Julie Barr, infirmière en santé mentale à Cochrane, craint que certains de ses pa‐ tients puissent se retrouver sans abri.

Je vois qu'ils ne vont pas bien. Certains d'entre eux viennent sur la ligne de pi‐ quetage […] et disent qu'ils ne peuvent faire confiance à personne et qu'ils veulent que nous revenions.

Julie Barr, infirmière en santé mentale à Cochrane

Nouveau régime de re‐ traite en cause

Le principal enjeu pour la section locale 631 du Syndi‐ cat des employés de la fonc‐ tion publique de l'Ontario (SEFPO) est l'intention de l'ACSM de passer à un nou‐ veau régime de retraite qui coûterait plus cher aux em‐ ployés.

La présidente de la sec‐ tion locale 631, Maggie Wake‐ ford, affirme que les em‐ ployés qui adhèrent au ré‐ gime devront payer leur propre invalidité de longue durée, qui représente envi‐ ron 4 % de leur salaire brut. Dans le cadre du régime pré‐ cédent, l'employeur couvrait l'invalidité de longue durée.

Paul Jalbert, directeur gé‐ néral de l'ACSM Cochrane-Ti‐ miskaming, a indiqué que le nouveau régime de retraite est nettement meilleur que le régime précédent, mais qu'il coûte plus cher à adminis‐ trer.

M. Jalbert a ajouté que les employés peuvent choisir de conserver le régime de re‐ traite actuel s'ils le sou‐ haitent.

Le syndicat souhaite que les mêmes options de cou‐ verture soient offertes à tous les travailleu­rs.

D'après un reportage d'Erika Chorostil de CBC

nière, les services de deux agences de placement.

Urgences-santé jugeait alors « préoccupan­te » la couverture ambulanciè­re, surtout durant les quarts de nuit et de fin de semaine, où une trentaine d’ambulances étaient parfois déployées au lieu de la cinquantai­ne nor‐ malement prévues pour ces périodes.

Le recours aux agences privées, ce n'est pas une stra‐ tégie qu’on veut poursuivre dans le temps, mais on doit fournir des services à la po‐ pulation, explique M. Liard, qui souligne qu’à l'heure ac‐ tuelle le recours au privé re‐ présente 5,8 % des heures de service. Utiliser un ambulan‐ cier issu du privé coûte 30 $ de plus l'heure.

Face à cette concurrenc­e, le syndicat des ambulancie­rs paramédica­ux craint un exode de ses membres vers le privé.

Certains ambulancie­rs sont tentés de faire leurs heures supplément­aires dans ces agences-là, étant donné que c’est très payant, et ce n’est pas la totalité de la somme qui est imposable.

Claude Lamarche, pré‐ sident du Syndicat du pré‐ hospitalie­r

Une situation que suit aussi attentivem­ent l'ancien ambulancie­r paramédica­l Hal Newman, qui a créé en 2022 le blogue La dernière ambu‐ lance, où il répertorie les principaux défis touchant cette profession.

Selon la série de chiffres qu’il a obtenus d’Urgencesan­té, les agences privées ont contribué :

pour environ 3700 heures mensuelles dans la seconde moitié de 2023; pour environ 6000 heures en janvier 2024.

D'après M. Newman, pour améliorer la situation, le gou‐ vernement devrait aborder les questions de la rétention et de l’améliorati­on des conditions de travail des pa‐ ramédics au lieu de conti‐ nuer de s’appuyer fortement sur la béquille des agences privées de placement.

En entrevue, il a dit trou‐ ver surréalist­e le recours à ces agences alors que le gou‐ vernement dit vouloir s'en débarrasse­r ailleurs dans le réseau. Selon lui, cette situa‐ tion illustre le fait que le ré‐ seau d'ambulancie­rs paramé‐ dicaux continue depuis 40 ans de vivre en marge du sys‐ tème de santé et du système de sécurité publique, un sys‐ tème schizophrè­ne qui ne permet pas de régler les pro‐ blèmes, selon lui.

Autres avenues

De son côté, Urgencessa­nté dit travailler à réduire les appels au 911 ne nécessi‐ tant pas d’ambulance dans les faits. Grâce à la paramé‐ decine de régulation, on a évité l'année dernière des transports ambulancie­rs pour 4500 patients, men‐ tionne Patrick Liard. Après évaluation de leur cas, ces derniers peuvent parfois être redirigés vers des cliniques ou des pharmacies et désen‐ gorger ainsi indirectem­ent les urgences.

L’autre élément, c’est de travailler avec nos parte‐ naires hospitalie­rs pour ré‐ duire la rétention des civières qui bloquent les ambulan‐ ciers dans les hôpitaux, a ajouté le directeur adjoint des opérations d’Urgencessa­nté.

Parmi les autres solutions, explorées pour augmenter le bassin de main-d’oeuvre : ré‐ duire temporaire­ment la du‐ rée de formation (actuelle‐ ment de trois ans) pour ceux qui ont déjà une expérience de travail antérieure et prendre des mesures pour uniformise­r les conditions de travail et favoriser la mobilité de la main d'oeuvre.

Plus tôt cette semaine, le gouverneme­nt Legault avait indiqué qu'il présentera­it bientôt un plan pour ré‐ pondre au problème des dé‐ lais ambulancie­rs. Des délais qui étaient passés à quelques jours, mercredi.

Pour le syndicalis­te Pa‐ trick Lamarche, il convien‐ drait aussi d'arrêter de cou‐ per dans la formation des ambulancie­rs paramédica­ux actuelleme­nt déployés sur le terrain.

Avec les informatio­ns de Jacaudrey Charbonnea­u, Marc Verreault et Thomas Gerbet

À lire et à écouter aussi :

AUDIO - Un service pro‐ vincial d'ambulance, une bonne idée? Urgences-santé toujours frappé par le manque d’effectifs Les délais d’attente pour une ambu‐ lance sont de plus en plus longs en Estrie

l’Université de Moncton

Pour amener le sujet de l’isolement social sur la table, qui peut être considéré comme tabou par certains aî‐ nés, le groupe recommande aux profession­nels de santé de parler lentement et fort, d’abandonner le jargon, de proposer d’enregistre­r la conversati­on et de fournir un résumé écrit simple.

Des techniques simples qui, comme les recomman‐ dations, mériteraie­nt d’être apprises dans toutes les ins‐ titutions qui forment des profession­nels de santé et les travailleu­rs sociaux, selon les chercheurs.

Il faut changer la manière dont on fait les choses jus‐ qu’à présent, recommande la Dre Suzanne Dupuis-Blan‐ chard.

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