La MRC d’Abitibi-Ouest veut améliorer son service de transport collectif
La MRC d'Abitibi-Ouest sou‐ haite améliorer son service de transport collectif rural Coup de pouce.
Le système a été mis en place il y a une quinzaine d'années pour permettre aux utilisateurs de se déplacer en faisant appel aux services de taxi et d'autobus existants sur le territoire.
Son objectif est d'amélio‐ rer la mobilité des citoyens en leur offrant un transport moins dispendieux.
Or, le constat que font les autorités est qu'il devient coûteux pour les résidents éloignés de La Sarre. Le sys‐ tème ne répond pas aux be‐ soins de tout le monde, et puis ça devient coûteux pour les gens qui habitent par exemple à Normétal ou à Ta‐ schereau qui se déplacent vers la Sarre. Alors on veut voir comment on peut faire pour améliorer la mobilité des gens sur notre territoire, explique le directeur général de la MRC, Normand La‐ grange.
L'automne dernier, la MRC a demandé à un consultant de l'accompagner dans un processus pour améliorer le système.
Selon le directeur général de la MRC, Normand La‐ grange, un rapport prélimi‐ naire sur le service a été dé‐ posé et devrait aider à trou‐ ver des pistes d'amélioration possibles.
La version finale du plan d'action sera déposée au conseil de la MRC vers la mimai, indique le responsable.
C'est certain qu'il faut trouver le moyen de faire dé‐ placer des gens qui sont plus éloignés de la ville de La Sarre à un coût raisonnable. [Actuellement] bien qu'on subventionne avec le pro‐ gramme du ministère 50 % le prix de la course, c'est quand même dispendieux, explique le directeur général.
Baisse de l'achalandage
La MRC a même noté une baisse de l'achalandage ces dernières années, passant de 26 800 déplacements en 2019 à 14 100 en 2021, avant de reprendre l'an passé pour atteindre 17 400.
Une baisse attribuée à la crise sanitaire entre autres, explique Normand Lagrange.
La MRC veut aussi tirer profit des programmes d'aide au transport collectif du gou‐ vernement.
« C'est sûr que le gouver‐ nement doit nous aider à ce niveau-là, nous aider mieux, nous aider plus, considérant qu'on est dans une région ressource qui n'a pas les mêmes réalités que Québec où Montréal, par exemple », justifie le responsable.