Pensionnats pour autochtones : l’accès à l’information doit être plus aisé, dit le Sénat
Le Comité sénatorial per‐ manent des peuples au‐ tochtones estime que les agences et départements fédéraux doivent rendre les mécanismes d’accès à l’information plus acces‐ sibles et informels.
Il examine en ce moment la question des obstacles à la divulgation des dossiers rela‐ tifs aux enfants envoyés dans les pensionnats pour Autoch‐ tones et qui ne sont jamais rentrés chez eux.
Le président du comité sé‐ natorial, Brian Francis, un Mi'kmaw de la Première Na‐ tion de Lennox Island, sur l'Île-du-Prince-Édouard, a rappelé que les mécanismes de protection de la vie privée et d’accès à l'information ne peuvent pas fonctionner si le gouvernement lui-même ne croit pas en eux.
Il nous faut des dirigeants qui s’engagent en faveur de l’ouverture et de la transpa‐ rence et qui donnent des di‐ rectives et des objectifs clairs aux départements et aux agences.
Brian Francis, président du Comité sénatorial perma‐ nent des peuples autoch‐ tones
En juillet dernier, le co‐ mité sénatorial avait publié un rapport provisoire sur le travail du Centre national pour la vérité et la réconcilia‐ tion (CNVR), qui se plaint de ne pas recevoir des archives liées au système canadien des pensionnats pour Au‐ tochtones.
Le rapport, intitulé Hono‐ rer les enfants qui ne sont ja‐ mais rentrés chez eux : vé‐ rité, éducation et réconcilia‐ tion, proposait six recom‐ mandations au gouverne‐ ment libéral.
Il demandait notamment à Ottawa d'accélérer le trans‐ fert de tous les dossiers fédé‐ raux au CNVR, de veiller à ce que le centre soit correcte‐