L’appel à l’aide de la microbrasserie À l’abri de la tempête pour ne pas fermer
Le temps presse pour assu‐ rer la survie de la micro‐ brasserie des Îles-de-la-Ma‐ deleine, À l’abri de la tem‐ pête. Sur la corde raide fi‐ nancière, l’entreprise ma‐ delinienne réclame de l’aide pour ne pas fermer avant la prochaine saison estivale.
Si la pression se faisait dé‐ jà ressentir l’automne der‐ nier, sa cofondatrice, AnneMarie Lachance, estime qu’elle est encore plus grande actuellement.
Les répercussions écono‐ miques de la pandémie ainsi que la hausse du coût de la vie et des coûts de produc‐ tion ont été dures pour la mi‐ crobrasserie. Mais ce qui leur fait le plus mal, selon AnneMarie Lachance, est la somme de 140 000 $ que leur doit leur distributeur Transbroue/Groupe Triani, qui a tout récemment fait faillite.
Les liquidités arrivent à leurs fins, donc mars est un mois critique pour nous.
Anne-Marie Lachance, co‐ fondatrice et copropriétaire d'À l'abri de la tempête
À l’abri de la tempête lance donc un appel à tous dans le but d’élargir les parte‐ naires d’affaires qui pourront s’allier à l’entreprise, notam‐ ment pour consolider son fonds de roulement à court terme.
Ça peut prendre toutes les formes, on est vraiment ouverts à tout, affirme AnneMarie Lachance.
Sans aide rapidement, le dénouement pourrait s’avé‐ rer assez sombre pour l’en‐ treprise. S’il n’y a pas de mains qui se lèvent, si rien ne se concrétise en mars, on ne pourra pas se rendre à l’été, avoue-t-elle.
À partir de là […], ça pour‐ rait signifier une fermeture permanente, ce qu’on veut éviter à tout prix.
Anne-Marie Lachance, co‐ fondatrice et copropriétaire d’À l’abri de la tempête
En revanche, si l'entre‐ prise parvient à obtenir de l'aide, Mme Lachance croit que cela leur donnera le temps d'établir de nouveaux partenariats à long terme et d'assurer la pérennité de la microbrasserie.