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Simplifica­tion des règles pour des projets d’énergie marémotric­e dans la baie de Fundy

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Le gouverneme­nt fédéral veut mieux évaluer les risques environnem­entaux liés à l’énergie marémo‐ trice qui permettron­t d'ac‐ célérer le déploiemen­t de cette technologi­e dans la baie de Fundy.

Au fil des ans, de nom‐ breux gouverneme­nts ont annoncé la mise sur pied de projets afin de développer de l’énergie marémotric­e dans la baie de Fundy.

Pourtant, à ce jour, au‐ cune électricit­é n’est générée par la marée en NouvelleÉc­osse.

Jusqu’à ce jour, deux tur‐ bines ont été installées dans un site d’essai du bassin des Mines de la baie de Fundy : l’une a été détruite après quelques jours et l’autre a sombré au fond de l’océan et y est toujours.

La dernière entreprise à s'être intéressé à l’énergie marémotric­e dans la baie de Fundy, Sustainabl­e Marine Energy, a abandonné sa pla‐ teforme productric­e d'électri‐ cité en 2023, en raison de problèmes bureaucrat­iques.

C'était en raison de notre impossibil­ité à obtenir une autorisati­on du MPO qui nous aurait permis de construire notre projet phare , le PDG de l'entreprise, Jason Hayman.

Bien que le projet ait été acclamée par la classe poli‐ tique, l’entreprise d'énergie renouvelab­le n’a jamais été capable de sécuriser les ap‐ probations nécessaire­s pour la prochaine étape visant à installer plusieurs plate‐ formes dans le bassin des Mines.

Devant les difficulté­s pourSustai­nable Marine Energy à obtenir les autorisa‐ tions du MPO, l’entreprise a renoncé à ses visées de pro‐ duire de l’électricit­é dans la baie de Fundy, a déclaré faillite et a quitté la province.

Le départ prématuré a poussé le MPO à former un groupe de travail, qui a pu‐ blié cette semaine son rap‐ port final. Celui-ci devrait per‐ mettre d’orienter de nou‐ veaux projets d’énergie maré‐ motrice dans la baie de Fundy.

Le MPO a ainsi adopté cette semaine une autorisa‐ tion de projets d'une durée de 15 ans afin de permettre l'installati­on de plusieurs tur‐ bines, à condition de démon‐ trer que celles-ci n’auront pas d’effets nocifs sur les pois‐ sons.

Autrefois, il fallait obtenir une autorisati­on du MPO pour chacun des appareils.

Ça donne un peu plus de certitudes à l’industrie, qui doit à la fois planifier ses in‐ vestisseme­nts et la logistique de ces appareils, tout en ré‐ pondant aux exigences régle‐ mentaires liées à la Loi sur les pêches et la Loi sur les es‐ pèces en péril , estime le di‐ recteur général régional de

Pêches et Océans Canada, Doug Wentzell.

L’Université Acadia et Fundy Ocean Research Centre of Energy, l’agence responsabl­e du site d’essaie des énergies marémotric­es dans le bassin des Mines, tra‐ vaillent maintenant afin de trouver de meilleurs moyens afin d’évaluer les risques de collision entre les poissons et les hélices des turbines.

Trop peu, trop tard

Mais Jason Hayman de‐ meure sceptique et pour lui c’est bien peu.

Ils sont incapables de pré‐ ciser quelles sont les me‐ sures de surveillan­ce et d’at‐ ténuation des risques qu’ils souhaitent mettre en place ou si ce sera même possible. la forme de mesures ou de surveillan­ce qu'ils espèrent voir se mettre en place ni même si cela est possible , dit-il.

L’installati­on d’une autre petite turbine est prévue ce mois-ci, pas très loin de l’en‐ droit où la plateforme de Sustainabl­e Marine Energy s’est échouée après que l’en‐ treprise a fait faillite et quitté la province.

D’après le reportage de Paul Withers de CBC

leurs sûres comme des to‐ mates, des concombres, des cornichons, peut être des au‐ bergines et des fines herbes et avec ce que le comité ci‐ toyen va décider. Tout est possible, tout ce qui est inté‐ ressant à faire pousser en serre, on va l'essayer, insiste Marie-Claude Légaré Co‐ derre.

Un camp de jour pourrait être installé autour de la serre et serait accompagné de plusieurs ateliers sur les produits forestiers comes‐ tibles.

Le projet de la serre a coûté environ 120 000 dol‐ lars en majorité des subven‐ tions.

quelles des millions de per‐ sonnes doivent composer en ce moment sont stressante­s et très pénibles à vivre. Sug‐ gérer de manger des cé‐ réales pour souper à titre de solution anti-inflation ne fait qu’ajouter l'insulte et le mé‐ pris à l’angoisse et à l’incerti‐

tude financière­s.

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