Une serre prête à accueillir ses premiers plants à Moffet

La municipalité de Moffet a achevé la construction de sa serre agricole commu‐ nautaire l'automne der‐ nier.

Cette semaine, elle a tenu une première rencontre d'in‐ formation en présence de 26 citoyens désirant s'impliquer dans un comité pour gérer les lieux. Une autre rencontre de suivi se tient ce samedi avec le comité de bénévoles.

La chargée de projet en sécurité alimentaire à la mu‐ nicipalité s'est dite surprise par l'engouement qu'a sus‐ cité le projet qui occupe la municipalité depuis 2022. L'implication citoyenne, c'est de vraiment réfléchir en‐ semble sur ce qui va être mis en culture dans le serre, de ce qui va se rendre dans l'as‐ siette de qui et comment, de le faire ensemble et en allant aussi chercher des forma‐ tions comme avec le Centre Frère-Moffet sur la transfor‐ mation et la mise en conserve , dit Marie-Claude Légaré Coderre.

Elle explique qu'il y a en‐ core beaucoup de questions qui devront être abordées, notamment ce qui va être cultivé dans l'installation, les quantités à produire et les bénéficiaires. Des décisions qui seront prises collective‐ ment par les citoyens qui veulent s'impliquer.

Elle ajoute que le projet s'inscrit dans une démarche municipale afin d'offrir une alimentation de proximité, de rendre accessible des ali‐ ments frais et de qualité et de le faire ensemble dans l'esprit social.

Il vient s'ajouter au mar‐ ché public et à la cuisine de transformation déjà en place.

Elle insiste pour dire que l'objectif n'est pas d'atteindre l'autonomie alimentaire, ou de concurrencer les produc‐ tions déjà existantes.

Le but de la serre n'est pas tant de répondre aux be‐ soins alimentaires, mais de se mettre en action pour dé‐ velopper les connaissances nécessaires [en agriculture] dit-elle. Il y'a plusieurs jardi‐ niers qui produisent à Mof‐ fet, qui partagent ou vendent leurs légumes. Le but de la serre n'est pas de produire plus alors qu'il y en a déjà qui produisent mais d'essayer de produire plus tôt en début de saison et à l'automne, d'être complémentaires à d'autres producteurs locaux, ce n'est pas de venir en compétition, a-t-elle tenu à préciser.

La chargée de projet sou‐ haite voir les premières ré‐ coltes dès l'été prochain. Pour cette première année, on va aller avec quelques va‐