Formule réduite et renouvelée pour les Zzz’Hivernants à Sept-Îles
L’événement familial Les Zzz’Hivernants se déroule cette fin de semaine au Vieux-Poste de Sept-Îles dans une formule réduite. Samedi, de nombreuses fa‐ milles ont pris part aux ac‐ tivités de la nouvelle mou‐ ture du Festival des Hiver‐ nants qui, cette année, ne compte qu’une seule veillée musicale au lieu de trois.
C'est une version un peu plus réduite. On dit que le re‐ nard, la mascotte du festival, n'aurait pas vu son ombre cette année. On espère avoir une édition [normale] à par‐ tir de l'an prochain, souligne la directrice du Musée régio‐ nal de la Côte-Nord, Joannie Jacques, qui prend part à l’or‐ ganisation de l’événement.
L’équipe du festival n’a pas été en mesure d’amasser les fonds nécessaires pour louer le chapiteau de spectacles et accueillir les festivaliers pour trois soirées musicales exté‐ rieures.
N’en demeure pas moins que de nouvelles activités sont proposées aux familles. Parmi elles : des olympiades hivernales pour les enfants, une projection du film La guerre des tuques ou encore une démonstration de canot à glace par l’équipage septi‐ lien les Givrés.
Plusieurs familles, dont certaines qui en sont à leur premier festival, disent ap‐ précier l’événement sous cette forme.
Autre nouveauté : des in‐ terprètes historiques animent les lieux du VieuxPoste. La vocation principale du site, ça demeure l’inter‐ prétation historique. Donc on est chanceux, on a trois guides avec nous qui sont là normalement juste l'été. Ils sortent expressément pour la saison hivernale, pour le festival, indique Joannie Jacques.
L’un d’eux, Steve Dubreuil, chercheur et conservateur au Musée régional de la CôteNord et vétéran du VieuxPoste, incarne John Ander‐ son, un commis pour la Com‐ pagnie de la Baie d’Hudson.
C'est certain que la moti‐ vation première des familles, c'est de s'amuser. Il fait beau, on est bien, mais on est quand même sur un site qui respecte le passé, et on est là pour donner quelques pe‐ tites bribes d'histoire aux gens qui le veulent bien, ex‐ plique-t-il.
Normalement, l'été, ce sont des présentations très organisées. Là, on est juste en mode discussion avec les gens. On les aborde ou ils viennent nous voir. On leur parle en mode de discus‐ sions ouvertes de l'histoire du poste de traite de SeptÎles, ajoute l’interprète histo‐ rique Mélissa Lacroix.
Pour l’unique soirée musi‐ cale samedi soir, la program‐ mation met en vedette des artistes locaux. L’ensemble folklorique Tam ti delam, la formation rock-blues Ampe‐ rage, le chansonnier Uilba et le DJ Elios égayeront les lieux.