Vancouver veut encourager l’utilisation du bois dans la construction d’immeubles
Le Conseil municipal de Vancouver a adopté une nouvelle politique qui offre des incitatifs à la construc‐ tion de bâtiments en bois d’ingénierie. L’objectif est d’encourager la construc‐ tion d’immeubles de grande hauteur et aider la transition vers des pra‐ tiques de construction plus durables à Vancouver.
Une des mesures incita‐ tives est le changement aux règles de zonage qui permet de construire plus d'étages aux bâtiments en bois.
Définition de bois d'ingé‐ nierie: Pièce de bois de grand volume ou de forte section, constituée de plusieurs élé‐ ments assemblés au moyen d'un adhésif structural, de clous ou de goujons, et ser‐ vant généralement à la construction de structures.
Par exemple, dans une zone qui permet entre 8 et 11 étages, un bâtiment à la structure de bois peut avoir deux étages supplémen‐ taires.
Cette nouvelle politique voit le jour peu de temps avant un changement des codes provinciaux (en an‐ glais), qui permettraient de construire des bâtiments en bois d'ingénierie de plus grande hauteur, pouvant compter jusqu’à 18 étages pour les immeubles résiden‐ tiels et à bureaux.
La hauteur maximale au‐ torisée, jusqu'à l'entrée en vi‐ gueur de ces changements prévus dans le courant du mois de mars, est de 12 étages.
Des édifices en bois d'in‐ génierie de plus de 12 étages ont déjà été construits dans le passé, comme le dortoir Brock Commons de l’UBC, car le plan de construction des promoteurs immobiliers ré‐ pondait aux normes de sécu‐ rité.
L'idée est d'étendre ce type de système de construc‐ tion à d'autres types de bâti‐ ments comme des écoles et édifices industriels.
Adopter des matériaux respectueux de l’environne‐ ment comme le bois de construction n’est pas seule‐ ment une démarche respon‐ sable, c’est aussi un coup de pouce à notre économie lo‐ cale.
Ken Sim, maire de Van‐ couver
À travers un communi‐ qué, la Ville de Vancouver af‐ firme que le bois d'ingénie‐ rie est un choix écologique qui a le potentiel de réduire les émissions inhérentes à la construction de 25 à 45 % par rapport aux bâtiments ty‐ piques en béton.
Dans une publication du mois de décembre, le gou‐ vernement provincial vante également l’utilisation du bois d'ingénierie comme un matériau qui permet de construire plus rapidement pour répondre à la pénurie de logements, mais égale‐ ment soutenir le secteur fo‐ restier provincial.
Une population encore hésitante
Bien que les ordres de gouvernements semblent être convaincus des bienfaits de ce bois, la perception gé‐ nérale a de la difficulté à sé‐ parer les risques d'incendie et la construction en bois.
Au niveau de la sécurité incendie, c'est sûr que c'est un frein qui a historiquement toujours limité la construc‐ tion en bois, avoue Christian Dagenais, chercheur princi‐ pal chez FPInnovations, qui teste la résistance des struc‐ tures aux incendies.
Par contre, la technologie a beaucoup évolué et le ré‐ sultat est un produit considé‐ rablement plus sécuritaire que le bois standard, ce qui selon lui devrait aider à chan‐ ger la perception du public.
Les tests qu'on a réalisés au niveau canadien, améri‐ cain ou à l'international ont tous démontré qu'on est ca‐ pable d'atteindre les mêmes niveaux de performance que les constructions métalliques ou les constructions en bé‐ ton armé conventionnel, ex‐ plique M. Dagenais.
L'adoption d’un nouveau système
Un travail de communica‐ tion est nécessaire pour que les entrepreneurs en construction soient au cou‐ rant des avantages entourant l’utilisation du bois d'ingénie‐ rie, d’après Julian Léger, ar‐ chitecte principal chez Francl Architecture, à Vancouver.
Oui c'est nouveau, c'est différent, ce n'est pas les mé‐ thodes habituelles, mais ce n’est pas compliqué, dit M. Léger.
En plus des améliorations technologiques, M. Léger considère les changements apportés par la Ville comme un pas dans la bonne direc‐ tion pour inciter ce change‐ ment et mener les projets à envisager l'utilisation du bois d'ingénierie comme matériau rentable.
L’option d’inclure des étages additionnels permet de dégager des coûts, alors ça devient rentable et fai‐ sable, constate l'architecte. Ça va permettre de faire la différence. Je suis en train de discuter en ce moment avec un de mes clients et la ville pour voir ce que l’on peut faire, conclut-il.
Avec des informations d'Emma Hautecoeur
ignore, cette année, le forum en France était un peu moins fréquenté et on a eu beau‐ coup, beaucoup plus d'inté‐ rêt au Maroc.
Annie Henry, directrice principale du développement des talents et de la maind'oeuvre à Economic Develop‐ ment Winnipeg
Les entreprises semblent d’ailleurs y avoir trouvé leur compte et certaines ont re‐ cruté plusieurs candidats. L’entreprise de transport Big Freight, basée à Steinbach, a fait le plus grand nombre d’offres avec 27 offres d’em‐ ploi donne, en exemple, An‐ nie Henry. Contactée, l’entre‐ prise n’a pas été en mesure de nous accorder une entre‐ vue.
Néanmoins, les compé‐ tences des candidats ont for‐ tement varié entre la France et le Maroc. Je dirais qu'en termes de qualité de l'an‐ glais, qui est aussi un prére‐ quis pour certains des em‐ plois, la qualité était beau‐ coup plus élevée au Maroc, relève-t-elle.
Trouver la perle rare francophone
Fondateur et président-di‐ recteur général d’Avenir IT, une société d’informatique, Mathieu Manaigre est revenu satisfait de la mission de re‐ crutement. En quelques jours, il a fait passer des di‐ zaines d’entretiens pour trou‐ ver sa perle rare : un infor‐ maticien francophone.
On a des clients franco‐ phones qu'on aimerait être capable de [servir] en fran‐ çais, puis on a beaucoup de misère à trouver ce talent ici, explique-t-il.
Je ne cherche pas juste un technicien sorti de l’école, on cherche des techniciens qui ont de l’expérience. Habituel‐ lement, les Manitobains ex‐ périmentés préfèrent aller travailler pour le gouverne‐ ment du Canada ou des com‐ pagnies d’assurance, déve‐ loppe Mathieu Manaigre.
Impressionné par la qua‐ lité des candidats au Maroc, il a finalement retenu quatre candidats, a fait une offre d’emploi à l’un d’eux et envi‐ sage d’en faire une autre.
Arrivé il y a quelques jours au Manitoba, son nouvel em‐ ployé a déjà commencé etil fit [convient] très bien dans notre équipe.
Un procédé d’immigra‐ tion rapide
Au total, il a fallu entre quatre et huit semaines entre le moment où Mathieu Manaigre a fait l’offre d’em‐ ploi et l'arrivée du nouvel employé au Manitoba. Ça a été pas mal rapide!, s’ex‐ clame-t-il, avec enthou‐ siasme.
En réalité, c’est tout l’inté‐ rêt du forum Destination Ca‐ nada Mobilité. Ce que le gou‐ vernement du Canada pro‐ met, c'est que pour les per‐ sonnes qui passent à travers le processus d'immigration qui s'appelle mobilité franco‐ phone, on doit compter entre deux et quinze semaines, ex‐ plique Annie Henry.
On a d’autres [entre‐ prises] qui sont encore en train de rassembler tous les documents nécessaires pour pouvoir faire le processus, mais certains employeurs ont déjà tout envoyé et ont déjà reçu l’approbation finale, ajoute-t-elle.
L’objectif à long terme d’Economic Development Winnipeg, c’est de faire en sorte que les personnes qui immigrent au Manitoba res‐ tent ensuite dans la province.
L’organisation travaille en collaboration avec le Conseil de développement écono‐ mique des municipalités bi‐ lingues du Manitoba (CDEM) qui va les accompagner, va les aider à soit être connec‐ tés avec leur communauté, soit obtenir des services dont ils ont besoin pour s'installer, s'intégrer, insiste la directrice principale du développement des talents et de la maind'oeuvre à Economic Develop‐ ment Winnipeg.
On va vraiment se reposer sur leurs services pour faire en sorte que ces personneslà puissent être intégrées dans la communauté et dans la province.
Annie Henry, directrice principale du développement des talents et de la maind'oeuvre à Economic Develop‐ ment Winnipeg
Contacté à plusieurs re‐ prises, le CDEM n'a pas été en mesure de nous accorder une entrevue.
trois dernières années, les petites sociétés minières ont moins augmenté leurs prix, c'est clair, dit Jeff Killeen, di‐ recteur des politiques et des programmes du PDAC.
Selon lui, il y a dix ans, les investissements actifs dans les petites sociétés minières étaient beaucoup plus nom‐ breux qu'aujourd'hui. Cela si‐ gnifie qu'il y avait plus de personnes physiquement as‐ sises sur des chaises, prêtes à écouter les arguments de vente d'un explorateur mi‐ nier.
Il était donc plus facile pour les petites entreprises d'entrer en contact avec les investisseurs, même si les conditions incertaines du marché se traduisent par une baisse de l'appétit pour les investissements à haut risque.
Plus de la moitié des fonds qui circulent sur le marché chaque jour passent par une sorte de véhicule d'investissement passif, ex‐ plique M. Killeen.
En soi, cela a rendu l'accès au capital plus difficile pour les petites entreprises, car il y a moins de points d'accès, ajoute-t-il.
Certains acteurs de l'in‐ dustrie minière pensent que l'augmentation attendue de la demande de minéraux cri‐ tiques au cours des pro‐ chaines décennies va créer un autre changement struc‐ turel important dans le finan‐ cement de l'industrie mi‐ nière.
C'est simplement que les prix en 2024 ne reflètent pas cette évolution.
La demande va croître rapidement
Mais Alistair Corbett, res‐ ponsable de la pratique mi‐ nière mondiale chez Bain & Company, pense que les pe‐ tites sociétés minières fini‐ ront par être rentables si elles parviennent à s'accro‐ cher un peu plus longtemps.
Aujourd'hui, il n'y a pas de pénurie de minéraux cri‐ tiques. Mais la demande va croître rapidement. Il y aura une pénurie demain, a-t-il déclaré.
Je pense que le secteur des petites entreprises s'en sortira très bien. Je suis de tout coeur avec elles en ce moment parce qu'il n'y a pas d'argent.
Ils doivent être patients. Les prix vont augmenter, a-til ajouté.
En attendant, les entre‐ prises comme Beyond Li‐ thium doivent prendre des décisions difficiles et réduire leurs activités d'exploration.
M. Lambert craint que cela ne se traduise par un re‐ tard à un moment où la pres‐ sion pour trouver les gise‐ ments qui contribueront à alimenter la transition des énergies fossiles vers l'électri‐ cité.
M. Killeen s'en inquiète également. Je pense que même si nous disposons de tout ce potentiel, il est néces‐ saire d'envisager les choses sous l'angle du rythme.
Avec les informations d'Aya Dufour de CBC
neurs qui ont rempli le East‐ link Centre de Charlottetown ces trois derniers jours.
Ils viennent parce qu'ils voient la réalité du marché à l'Île-du-Prince-Édouard, puis il est en feu, a-t-il affirmé, di‐
manche.
Recruter à l'extérieur de la province et du pays
Stephen Brousseau, pré‐ sident de C&S PEI Roofers, par exemple, dit que son en‐ treprise de toiture pense atti‐ rer des ouvriers de l’extérieur de la province pour respecter son carnet de commandes, qui n’en finit plus de s’épais‐ sir.
À part la pénurie de per‐ sonnel, les entreprises sont aussi confrontées à une forte pression pour respecter les échéanciers et le budget de leurs clients alors que les choses évoluent rapidement, a expliqué le gérant général de la Construction Associa‐ tion ofPEI, Sam Sanderson.
Afin d’éviter que la situa‐ tion ne s'aggrave, l’associa‐ tion fait sa première mission de recrutement de tra‐ vailleurs au Royaume-Uni le mois prochain.
Si on ne commence pas maintenant, on va vraiment être dans le trouble, a re‐ connu M. Sanderson di‐ manche, lors d’une conver‐ sion au salon.
D’après le reportage de Gabrielle Drumond