« Ça nous met de bonne humeur » : la saison des sucres commence déjà au Nouveau-Brunswick

Cette année, la saison des sucres arrive plus tôt que prévu avec les tempéra‐ tures douces de ces der‐ niers jours au NouveauBrunswick.

Les acériculteurs s’ac‐ tivent pour recueillir suffi‐ samment d’eau d’érable et espèrent réaliser une meilleure récolte en fin de saison.

On le voyait depuis des semaines que ça allait partir. On a donc accéléré un peu. De toute façon, on est tou‐ jours prêts début mars, pour être sûrs, dit Eric Haché, co‐ propriétaire du Château Scoudouc.

Depuis une décennie, il a le même réflexe à l'entame de chaque saison.

Il prend plaisir à contem‐ pler l’étendue de son éra‐ blière qui produit plus tôt que prévu cette année ses premiers litres d’eau sucrée. Ça nous met de bonne hu‐ meur, parce qu’on veut faire le plus de sirop possible.

En 24 heures, plus de 2000 litres d'eau d’érable ont déjà été recueillis dans son bassin.

Frédérick Dion, président de l'Association acéricole du Nouveau-Brunswick, affirme que les producteurs sont à pied d'oeuvre pour tirer le meilleur profit des 4 à 6 se‐ maines que dure générale‐ ment la saison.

On espère qu’on aura une année meilleure que celle qu'on a connue précédem‐ ment, a-t-il mentionné. La difficile saison 2023 en est une que les producteurs d'érable espèrent mettre der‐ rière eux pour de bon.

L’ouverture précoce de la saison attire de nombreux vi‐ siteurs qui s'adonnent à de l’écotourisme. Une marche dans les bois pour se res‐ sourcer et en apprendre da‐ vantage sur l’activité acéri‐ cole.

On leur offre de venir voir et on leur explique ce qu’on fait, de la goutte d’érable au sirop, et comment on fait d’autres produits, dit Eric Ha‐ ché.

Cette saison, Eric Haché espère récolter plus de 1000 litres de sirop d'érable qu'il vendra dans sa boutique et dans d'autres surfaces.

D’après le reportage de Babatundé Lawani