Au salon de l’habitation de Charlottetown, les constructeurs ne manquent pas de travail
En pleine crise du loge‐ ment, il faut bâtir davan‐ tage, mais les entrepre‐ neurs en construction sont limitées par la quantité in‐ suffisante de travailleurs disponibles.
Au salon de l’habitation PEI Provincial Home Show, ces trois derniers jours à Charlottetown, à l’Île-duPrince-Édouard, plus d’une centaine d’entreprises de l’in‐ dustrie ont fait étalage de leurs produits et services. Il a été possible de constater que l’intérêt et la demande ne fai‐ blissent pas, bien au contraire.
Les investissements du gouvernement fédéral dans la construction résidentielle et la volonté des provinces de bâtir sont une excellente nouvelle pour l'industrie dans son ensemble, dit sans hésitation Daniel Chiasson, responsable du développe‐ ment des affaires chez Me‐ nuiserie Basque et Fils, une entreprise familiale de portes et fenêtres à Tracadie, au Nouveau-Brunswick.
La chaîne d’approvision‐ nement fonctionne mieux maintenant que durant la pandémie, souligne-t-il, mais construire une telle quantité d’habitations va demander aux constructeurs de relever plusieurs défis en même temps. D’abord, l'accessibilité à la main-d'oeuvre, qui déjà est criante, qui est déjà défi‐ ciente dans n'importe quelle industrie, note-t-il.
Qui va construire ces ha‐ bitations, dans quel contexte, dans quelle qualité, avec quel délai?, sont toutes les ques‐ tions auxquelles les diffé‐ rents entrepreneurs du sec‐ teur vont devoir se poser, mentionne M. Chiasson.
Le gouvernement de l'Îledu-Prince-Édouard vient de s’engager à bâtir de 2000 lo‐ gements par an, pendant les cinq prochaines années.
Pour Pat Steeves, qui est le directeur du salon PEI Pro‐ vincial Home Show, cela ex‐ plique pourquoi il y a tant de constructeurs et d’entrepre‐