700 postes à combler au CISSS de la Côte-Nord
Le Centre de santé et de services sociaux de la CôteNord lance une opération séduction pour recruter de la main-d'oeuvre et espérer combler jusqu'à 700 postes dans son organisation.
Face au projet de loi 10, qui prévoit la fin du recours aux agences de placement, le CISSS a décidé de prendre les devants. La loi prendra effet le 18 octobre 2026 sur la Côte-Nord, mais le CISSS a décidé de devancer la dé‐ marche en lançant une opé‐ ration de recrutement simpli‐ fiée.
Ce sont des travaux d’en‐ vergure dans toute l’organi‐ sation du CISSS de la CôteNord.
Christine Pelletier, direc‐ trice des ressources hu‐ maines, communication et affaires juridiques au CISSS de la Côte-Nord.
Le recrutement se fait sans entrevue, ni test d’ad‐ mission. C’est une ressource que l’on connaît déjà, précise la directrice ressources hu‐ maines, communication et affaires juridiques au CISSS de la Côte-Nord, Christine Pelletier. Elle rappelle que les antécédents judiciaires et médicaux sont, eux, bien vé‐ rifiés.
Une campagne intensive
L’objectif pour le centre de soin est d’intensifier son re‐ crutement de main-d'oeuvre pérenne, un enjeu crucial pour Christine Pelletier : Il manque 700 postes.
Cette situation a des conséquences sur les ser‐ vices, mais aussi sur les fi‐ nances de l'établissement. Le CISSS estime que le recours à la main-d'oeuvre extérieure a coûté 176 millions de dollars en 2023.
Le défi pour le CISSS est désormais de retenir la maind'oeuvre des agences de pla‐ cement sur la Côte-Nord. 2 % des gens d’agence viennent de la Côte-Nord, précise
Christine Pelletier. Les autres sont des travailleurs qui font des allers-retours en avion (fly-in fly-out).
Le défi du logement
Christine Pelletier le re‐ connaît, il y a un gros travail à faire avec les municipalités pour faire rester ces tra‐ vailleurs.
C’est très difficile au ni‐ veau de la capacité de loger ces gens-là, mais c’est égale‐ ment difficile au niveau des services de garde. Il y a des travaux d’envergure, et on souhaite travailler avec l’en‐ semble des acteurs pour réussir à ce niveau-là.
Entre 2022 et 2023, la ville de Sept-Î les a perdu 75 loge‐ ments locatifs. Le rapport sur le marché locatif de la So‐ ciété canadienne d'hypo‐ thèque et de logement es‐ time le taux de vacance des logements à 1,3 %.