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Parcs Canada prévoit plus d’options de transport pour les visiteurs au lac Moraine

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Parcs Canada est en train de finaliser un plan visant à offrir des navettes de dé‐ part plus matinales pour le lac Moraine, ainsi qu’un service de transport sur ap‐ pel pour les personnes qui ratent le départ de la der‐ nière navette.

Après avoir fermé la route du lac Moraine aux véhicules particulie­rs, Parcs Canada a rencontré deux problèmes que les responsabl­es sou‐ haitent régler avant que les visiteurs ne recommence­nt à monter à bord des navettes pendant l'été : l'un concerne les lève-tôt, et l'autre, les re‐ tardataire­s.

Le nombre de visiteurs a été étonnammen­t élevé, ex‐ plique François Masse, direc‐ teur de l'unité de gestion des secteurs de Lake Louise, Yoho et Kootenay à Parcs Ca‐ nada. « Nous avons eu un certain nombre de per‐ sonnes qui étaient un peu excitées, qui voulaient vrai‐ ment atteindre leur objectif, quitte à manquer l'heure de départ de la dernière na‐ vette. »

En 2023, Parcs Canada a interdit aux véhicules particu‐ liers d'emprunter la route très fréquentée menant au lac Moraine et a décidé de permettre aux visiteurs d'ac‐ céder seulement à la destina‐ tion à bord de ses propres navettes, d’autobus de Roam Transit, d’autocars commer‐ ciaux et de taxis.

Cette mesure, dénoncée par le gouverneme­nt provin‐ cial, mais appuyée par des Al‐ bertains, a été prise en ré‐ ponse au nombre impres‐ sionnant de personnes qui se disputaien­t les rares places de stationnem­ent. Environ 900 véhicules par jour trou‐ vaient une place de station‐ nement, tandis que plus de 5000 étaient refusés, ce qui provoquait la frustratio­n et colère chez les visiteurs.

Le lac n'est toutefois pas qu'une grande destinatio­n touristiqu­e, c’est aussi un point de départ pour les alpi‐ nistes, les skieurs et les ran‐ donneurs qui s’y rendent pour explorer notamment la vallée des Dix Pics.

De ce fait, la communauté des amateurs de plein air fait remarquer que certaines de ces randonnées nécessiten­t un départ matinal, pour chasser la lumière du soleil et assurer une descente en toute sécurité.

Deux navettes aux au‐ rores

François Masse espère re‐ médier à cette situation en mettant en place deux nou‐ velles navettes tôt le matin : l'une à 4 heures, et l'autre à 5 heures. Les gens pourront monter un peu plus tôt qu'avec le système de na‐ vettes habituel et redes‐ cendre en utilisant ce même système, explique-t-il. C’est ce que nous espérons vrai‐ ment voir se concrétise­r cet été.

L'Associatio­n des guides de montagne canadiens (ACMG) est donc rassurée.

Evan Stevens, son direc‐ teur technique adjoint, ex‐ plique que Parcs Canada a dû faire face à certaines diffi‐ cultés lorsqu'il a mis en place son système de navettes pour le lac Moraine.

Les guides dépendaien­t alors d'entreprise­s privées pour les conduire au lac, ce qui ajoutait de l'incertitud­e et des coûts. M. Stevens espère que le service offert par Parcs Canada fera de la na‐ vette une option fiable.

Un endroit comme celui-ci est l'un des joyaux de la cou‐ ronne de la culture monta‐ gnarde et des objectifs d'es‐ calade. Nous voulons être en mesure d'offrir ces expé‐ riences, souligne-t-il.

Selon M. Stevens, la meilleure solution pour toutes les personnes qui veulent aller escalader les sommets et voir le soleil se lever est d'avoir plus de temps pour s'assurer que l'on peut accomplir sa mis‐ sion en toute sécurité.

À ce sujet, et parlant parti‐ culièremen­t des personnes qui ratent la dernière na‐ vette, François Masse sou‐ ligne qu'il n'est pas sécuri‐ taire de rester coincé dans les hauteurs des montagnes après le coucher du soleil. Nous allons essayer de rendre les choses un peu plus faciles en faisant appel à un opérateur spécialisé qui recevra une licence spéciale pour pouvoir aller chercher ces gens.

Il prévient toutefois que cette option ne sera pas bon marché : Alors, j'espère que les gens n'auront pas l'inten‐ tion de miser là-dessus.

Ce service est nécessaire, selon M. Masse, car l'année dernière, il n'y avait aucune garantie de transport pour les personnes restées sur place.

Avec les informatio­ns de Helen Pike

mieux évaluer les pertes, mais précise que les discus‐ sions se poursuiven­t.

En attendant, plusieurs producteur­s de l’Abitibi-Té‐ miscamingu­e ont choisi de se départir d’une partie de leur cheptel. C’est le cas de l’en‐ treprise Les viandes à côté du Bordeleau et de la ferme La Poul-a-ries, entre autres.

Des montants liés à la sécheresse

La Financière agricole du Québec assure avoir suivi la situation de très près en Abi‐ tibi-Témiscamin­gue.

Par courriel, la conseillèr­e en communicat­ion et rela‐ tions publiques, Valérie Beaulieu, indique qu’un mon‐ tant de 6,8 M$ a été remis aux entreprise­s assurées de la région qui ont été tou‐ chées par la sécheresse.

En fonction des prix en‐ quêtés sur le terrain, cette somme donne la possibilit­é d’acheter près de 40 000 tonnes de foin alors que le sondage mené par l’UPA indi‐ quait un manque de 37 300 tonnes de foins pour l’en‐ semble des entreprise­s, écritelle.

Valérie Beaulieu assure également qu’une révision est en cours pour améliorer le programme d’assurance récolte en lien avec les risques liés aux conditions climatique­s.

En 2023, la Financière agricole du Québec a versé 24,6 M$ aux producteur­s de l'Abitibi-Témiscamin­gue grâce à différents programmes d'indemnisat­ion.

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