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Fierté et sentiment d’un devoir accompli pour Sylvie Thériault après 18 ans au RAFA

- Julien Latraverse

Sylvie Thériault a quitté of‐ ficielleme­nt le Regroupe‐ ment artistique franco‐ phone de l’Alberta (RAFA) après 18 années au sein de l’organisme.

Un départ qui s'est fait dans la bonne humeur pour cette dernière; elle se dit très heureuse de ce nouveau cha‐ pitre qui se présente à elle à titre de consultant­e dans le milieu. [ Je suis] en train de me réorganise­r pour pouvoir continuer à contribuer à la communauté comme je le veux.

Un sentiment suscité par le sentiment du devoir ac‐ compli chez l’ancienne direc‐ trice au terme de son long mandat. On a vraiment tra‐ vaillé fort pour amener le RAFA sur la place publique. Tant du côté de la francopho‐ nie, mais aussi de l'anglopho‐ nie [en plus de] vraiment mettre [de] la viande derrière notre rôle de chef de file de porte-parole [pour les arts].

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18 ans au service des arts pour Sylvie Thériault Coup de coeur de La croisée : Sylvie Thériault

Une longue liste de pro‐ jets

Sylvie Thériault se remé‐ more les grands projets por‐ tés par son organisme alors qu’elle était à ses rênes comme le grand marché des arts en 2014 [avec] trois jours d'événements ici à la Cité [francophon­e]. Il y a eu aussi les projets en lien avec la di‐ versité, soulève-t-elle, notam‐ ment « le Pont Cultural Bridge, qui aujourd'hui est in‐ dépendant ».

Elle cite aussi qu’à ses dé‐ buts auprès du regroupe‐ ment, on pouvait compter sur les doigts de la main le nombre d'artistes profession‐ nels. L’organisme a évolué et pris de l’ampleur depuis, et aujourd'hui, on en compte [...] près d'une centaine.

Une autre fierté pour Syl‐ vie Thériault est l’élaboratio­n du réseau de diffusion du RAFA. J'avais de grands rêves en 2005 pour ce beau réseau et aujourd'hui, le réseau est là où j'ai toujours rêvé, af‐ firme-t-elle.

Celle qui a oeuvré auprès du RAFA depuis 2006 a aussi navigué pendant des mo‐ ments difficiles, comme la pandémie. Comment aider un secteur qui est en crise en fait, qui est tout à coup ar‐ rêté? Et [d’ensuite] à le rame‐ ner à être plus actif.

Même maintenir les fonds du RAFA n’a pas toujours été de repos. Néanmoins, Sylvie Thériault se félicite de ce qui a été accompli; son équipe et elle ont réussi à faire aug‐ menter le financemen­t du RAFA qui travaille [mainte‐ nant] avec un budget d'un demi-million [ce] qui est quand même assez grand pour un organisme.

Une personne rassem‐ bleuse

Heureuseme­nt qu'elle ne nous quitte pas complète‐ ment, plaisante Josée Thi‐ bault, membre du conseil d’administra­tion du RAFA et artiste membre de l’orga‐ nisme. C'est une femme com‐ plètement dévouée, passion‐ née par la culture, les arts qui se donnent vraiment.

La dramaturge souligne qu’une des grandes forces de Sylvie Thériault est son côté rassembleu­r. Je pense qu'elle a vraiment fait un lien aussi entre nos membres diffu‐ seurs, parce qu’au RAFA, on a des membres artistes, des membres créateurs, on a les membres travailleu­rs cultu‐ rels [...] elle a vraiment contribué à faire en sorte qu'on ait une grande famille.

L’artiste multidisci­plinaire conclut en insistant sur les multiples efforts de Sylvie Thériault pour assurer la re‐ présentati­on et le rayonne‐ ment des artistes albertains francophon­es sur le plan na‐ tional et provincial. Elle a per‐ mis au RAFA de renforcer sa réputation au-delà des fron‐ tières, considère Josée Thi‐ bault.

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