Le Manitoba organise une première foire d’emploi afin de pourvoir plus de 130 postes
Raphaëlle Laverdière, Victor Lhoest Le gouvernement du Mani‐ toba attend 1800 visiteurs inscrits pour sa première foire d’emploi, jeudi. La province espère pourvoir plus de 130 postes, dont 7 désignés bilingues.
C’est la première fois que le gouvernement provincial organise un tel événement.
Un porte-parole de la pro‐ vince indique par courriel que plusieurs des postes affi‐ chés sont destinés à embau‐ cher plusieurs candidats. En date de mardi, 137 postes étaient affichés sur le site de la province.
La Commission de la fonc‐ tion publique a intensifié ses efforts de recrutement au cours des dernières années alors que la province sortait de la pandémie, indique le porte-parole.
Le recruteur exécutif bi‐ lingue pour la province du Manitoba, Joel Ayotte, af‐ firme que le gouvernement veut ratisser large. On cherche à viser les personnes de différentes professions qui veulent entrer sur le mar‐ ché du travail.
Les postes affichés re‐ lèvent de divers secteurs, dont la justice, l’environne‐ ment, l’éducation, les services sociaux, le développement économique, le logement, les sports et la culture. Les em‐ plois varient, incluant des postes d’opérateur, consul‐ tant, coordonnateur, ana‐ lyste, ou encore greffier.
Joel Ayotte précise que personne ne sortira de la foire avec un emploi, mais que des séances d’informa‐ tion et des entrevues sur place permettront d’accélérer la procédure.
Les candidats peuvent po‐ ser des questions, déposer leur CV et ainsi accélérer le processus des recrutements des postes à combler, ex‐ plique-t-il.
Les participants à la foire d’emploi pourront assister à de nombreuses présenta‐ tions sur différents secteurs d’emploi tout au long de la journée. Trois de ces présen‐ tations seront en français, dont une du Secrétariat aux affaires francophones.
En janvier 2024, le taux de chômage atteignait 4 % au Manitoba, selon Statistique Canada. Pendant le même mois, 25,6 % des travailleurs manitobains étaient em‐ ployés par le secteur public.
D’après l’agence fédérale, pendant le troisième tri‐ mestre de 2023, le taux de postes vacants atteignait 3,9 % dans la province. C’est donc 24 825 postes qui étaient vacants à ce moment.
Un marché du travail compétitif
Joel Ayotte note que cer‐ tains postes vacants sont dif‐ ficiles à combler.
Le marché du travail est très compétitif dans plu‐ sieurs secteurs, et c’est parti‐ culièrement vrai avec les can‐ didats qu’on cherche pour des postes bilingues. [Cette foire d’emploi] c’est une autre manière ajoutée à notre trousse pour faire le recrute‐ ment à travers la province, remarque-t-il.
Le critère francophone est exigé pour sept des 137 postes, dont réceptionniste bilingue, conseiller pédago‐ gique ou encore consultant dans le secteur de l’éduca‐ tion.
Le recruteur précise que le bilinguisme est toutefois souhaité dans d’autres postes.
Joel Ayotte espère que les candidats seront séduits par le secteur public, dont le mandat est d’agir pour les ci‐ toyens. Tout ce qu’on fait c’est pour le public, c’est for‐ midable. La variété de postes est grande, il y a tellement d’opportunités différentes, insiste-t-il.
La foire d’emploi se dé‐ roulera jeudi 7 mars à l’hôtel Viscount Gort, à Winnipeg. L’événement gratuit affiche complet de 9 h à 20 h 30, mais Joel Ayotte précise que certaines places peuvent se libérer à la dernière minute.