Le Manitoba choisit René Déquier comme sousministre adjoint au BEF
Le gouvernement du Mani‐ toba a choisi René Déquier comme sous-ministre ad‐ joint au Bureau de l’Éduca‐ tion française (BEF). Lors de sa campagne électorale, le Nouveau Parti démocra‐ tique du Manitoba (NPD) avait promis de rétablir ce poste.
L’actuel directeur général adjoint de la de DSFM, origi‐ naire de Sainte-Anne et an‐ cien directeur d’école, entrera en fonction à partir du 15 août. Personne n'occupait ce poste depuis 2017.
Le BEF a toujours été un pilier pour l’éducation fran‐ çaise. Premièrement, ils éla‐ borent la programmation pour les écoles françaises et les écoles d’immersion. Ils sont un appui pour les écoles et ils sont aussi une voix au sein du gouvernement pour rappeler les défis et les be‐ soins de ces écoles, a-t-il ex‐ pliqué en entrevue jeudi à l’émission Le 6 à 9.
La Société de la franco‐ phonie manitobaine avait fait du renforcement du rôle du BEF une de ses priorités à l’approche des élections pro‐ vinciales de l’automne 2023, notamment dans un docu‐ ment rassemblant ses de‐ mandes et transmis aux par‐ tis politiques.
Alors candidat, Wab Kinew avait répondu à cette de‐ mande en expliquant que le Manitoba était vraiment une province bilingue et qu'il fal‐ lait créer le poste de sous-mi‐ nistre adjoint pour le BEF.
René Déquier explique avoir accepté cette nomina‐ tion parce qu'il considère l’éducation comme une pierre angulaire de la com‐ munauté francophone. Il es‐ père pouvoir offrir la meilleure éducation possible aux élèves qui sont le futur de notre communauté.
Pour atteindre cet objec‐ tif, celui qui se dit passionné par la langue française va de‐ voir répondre au défi du manque de personnel. Un dossier dans lequel il ne voit pas de solutions simples ou magiques, mais qu’il veut aborder rapidement avec le ministère de l’Éducation.
La question du finance‐ ment de l’éducation franco‐ phone figure également dans la liste de ses priorités. Il n’y a jamais trop d’argent, assure le futur sous-ministre adjoint.
L’éducation c’est un inves‐ tissement et pas une dé‐ pense [...] J’espère avoir une influence sur où vont les sous du gouvernement.