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TC Énergie supprime des emplois à Calgary et à Houston

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L’entreprise canadienne d’oléoducs TC Énergie a confirmé mercredi avoir supprimé des postes à Cal‐ gary et à Houston. Elle n'a toutefois pas confirmé le nombre d'emplois touchés.

Un porte-parole de l'en‐ treprise a indiqué dans une déclaratio­n envoyée par courriel que les licencie‐ ments sont liés aux plans précédemme­nt annoncés par TC Énergie pour intégrer ses unités commercial­es de gazoducs au Canada, aux

États-Unis et au Mexique.

Ces nouvelles suppres‐ sions d'emplois s'ajoutent à une série de licencieme­nts menée par l’entreprise en juin dernier.

Plus récemment, en oc‐ tobre dernier, la compagnie annonçait avoir finalement terminé la constructi­on du gazoduc Coastal GasLink, après plus de 10 ans de tra‐ vaux marqués notamment par les blocages sur le terri‐ toire de la Première Nation Wet'suwet'en.

Une vague de licencie‐ ments

TC Énergie est la dernière entreprise en date à annon‐ cer des licencieme­nts dans le cadre d'une vague de sup‐ pressions d'emplois dans les entreprise­s énergétiqu­es ca‐ nadiennes.

Sa concurrent­e Enbridge a récemment procédé à une réduction de ses effectifs de 650 personnes, qu'elle a im‐ putée à la hausse des taux d'intérêt, à l'incertitud­e éco‐ nomique et aux événements géopolitiq­ues.

Le géant des sables bitu‐ mineux Suncor a également procédé récemment à 1500 suppressio­ns d'emplois dans le cadre d'une vaste cam‐ pagne d'améliorati­on de l'ef‐ ficacité menée par le nou‐ veau président et chef de la direction Rich Kruger.

Avec les informatio­ns de La Presse canadienne

active l’arbre avec le principe du gel et du dégel. Ça donne les meilleures coulées, ex‐ plique M. Roussel.

Est-ce que dame Nature va continuer à nous donner du beau temps comme ça? On le souhaite, lance Rock Morel. Pourvu qu’il ne fasse pas trop chaud, trop rapide‐ ment, nuance-t-il. Les pro‐ ducteurs se souhaitent toute‐ fois des journées clémentes tout au long du printemps, car la chaleur réduit le degré de sucre dans l’eau d’érable.

Le rêve des acériculte­urs, c’est le froid la nuit et la dou‐ ceur le jour. Mais là, [on n'es‐ père] pas de chaleur trop vite. Les arbres ont encore besoin de dormir.

Rock Morel, coproprié‐ taire de l'érablière de la Mon‐ tagne blanche

Saison désastreus­e en 2023

Cette

saison

qui

s’an‐ nonce productive pourrait compenser les pertes encou‐ rues l’année précédente. Les producteur­s acéricoles du Bas-Saint-Laurent ont connu une saison en dents de scie en 2023, puisque les condi‐ tions de production ont beaucoup varié d’une éra‐ blière à une autre.

Pierre-Luc Roussel men‐ tionne avoir récolté, l'hiver dernier, seulement 67 % de son contingent de 520 000 livres. Pour lui, la saison pas‐ sée s’est soldée par des baisses de 30 % de ses reve‐ nus habituels.

Les acériculte­urs du BasSaint-Laurent tenteront cette année de parvenir à produire cinq livres d’eau d’érable pour chaque entaille. Cinq livres, c’est le chiffre my‐ thique à atteindre, dit M. Roussel, amusé.

Le président des produc‐ teurs et productric­es acéri‐ coles Bas-Saint-Laurent-Gas‐ pésie, Justin Plourde, rappelle toutefois que les acéricul‐ teurs ne sont pas à l’abri de mauvaises surprises, comme ç'a été le cas l’an dernier.

Qui peut prédire la fin de la saison? L’an passé, ça sem‐ blait prometteur et on s’est mis à avoir des périodes de froid qui ont fait que ça ne coulait plus du tout. Et on a eu de grandes chaleurs en avril, s'est-il remémoré en en‐ trevue à Info-réveil.

Avec la cueillette de Ga‐ briel Paré-Asatoory

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