Saison des sucres : des acériculteurs en ont déjà plein leurs seaux

Les températures douces des dernières semaines ont lancé une saison des sucres plus hâtive que la normale au Bas-Saint-Laurent. Des acériculteurs de la région sont ainsi optimistes face à cette période de produc‐ tion intensive, au moment où la sève des érables a dé‐ jà commencé à couler.

En temps normal, les pre‐ mières coulées d’eau d’érable coïncident avec la mi-mars, voire la fin du mois. Or, cet hiver, la sève a trouvé son chemin dans les grandes cuves des érablières en plein mois de février.

Inévitablement, certains producteurs acéricoles ont été pris de court. À l’érablière de la Neigette, à Saint-Nar‐ cisse-de-Rimouski, le direc‐ teur de la filiale acéricole Pierre-Luc Roussel raconte qu’autour du 12 février, son équipe a dû redoubler d’ar‐ deur afin d’être en mesure de récupérer la première eau.

À ce moment, seulement 80 000 des 122 000 entailles de son érablière étaient faites. On s’est vraiment fait prendre par surprise! té‐ moigne-t-il.

Toujours à Saint-Narcissede-Rimouski, le coproprié‐ taire de l’érablière de la Mon‐ tagne blanche, Rock Morel, indique avoir terminé d’en‐ tailler ses érables juste à temps pour la première cou‐ lée. Le plus tôt qu’on avait vu, c’était le 23 mars, souligne-til.

Les acériculteurs de la ré‐ gion s’attendent à une ré‐ colte intéressante cette an‐ née.

D’ailleurs, les deux pro‐ chaines semaines leur an‐ noncent des conditions mé‐ téorologiques idylliques. Idéalement, ce qu’on veut, c’est -4 degrés Celsius la nuit et 5 degrés Celsius le jour. Ça