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Vétusté des installati­ons de la DPJ : le SaguenayLa­c-Saint-Jean s’en tire assez bien

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Alors qu'à l'échelle du Qué‐ bec, environ 20 % des centres d'hébergemen­t dé‐ diés aux mineurs sous la protection de la jeunesse se trouvent dans un piètre état, le Saguenay-Lac-SaintJean s'en tire relativeme­nt bien, selon un bilan minis‐ tère de la Santé et des Ser‐ vices sociaux.

Le document a tout d'abord été dévoilé par le quotidien La Presse mer‐ credi, dans un article qui sou‐ lignait qu'un centre d'héber‐ gement sur cinq dans la pro‐ vince avait besoin d'amour.

Sur les cinq établisse‐ ments situés dans la région, seul le centre jeunesse de Roberval obtient un C, se trouvant ainsi dans un état « satisfaisa­nt », mais des réno‐ vations y sont en cours.

Les autres lieux

ob‐ tiennent une note de A (« très bon »)et de B (« bon »).

Selon l'Alliance du person‐ nel profession­nel et tech‐ nique de la santé et des ser‐ vices sociaux (APTS) au Sa‐ guenay-Lac-Saint-Jean, le Centre intégré universita­ire de santé et de services so‐ ciaux (CIUSSS) de la région a un plan de rénovation qui permet de maintenir aux normes les milieux de vie où habitent les jeunes.

Ce sont des infrastruc‐ tures qui sont vieilles, qui datent de plusieurs années et elles sont à améliorer d'an‐ née en année certaineme­nt. D'ailleurs, présenteme­nt, le CIUSSS du Saguenay-LacSaint-Jean a un plan de réno‐ vation, notamment pour les unités à Roberval, mais aussi par la suite pour les unités en centre de réadaptati­on à Saint-Georges à Chicoutimi, indique Karine Ferland, re‐ présentant­e nationale de l'APTS au Saguenay-LacSaint-Jean.

Jusqu'à la fin de 2024, il y a un calendrier de rénovation pour mettre au goût du jour certaines unités de réadapta‐ tion.

Karine Ferland, représen‐ tante nationale de l'APTS au Saguenay-Lac-Saint-Jean

La réponse fournie par la direction adjointe des com‐ munication­s et des affaires publiques au CIUSSS va dans le même sens.

Nous effectuons l'entre‐ tien et la rénovation de nos unités de vie en continu et que nos équipes cliniques travaillen­t en étroite collabo‐ ration avec nos équipes des services de la logistique et des services techniques pour planifier et arrimer la réalisa‐ tion de travaux lorsque cela est requis, a indiqué le CIUSSS par courriel.

Des postes deviendron­t permanents

Par ailleurs, le manque de main-d'oeuvre est toujours d'actualité, mais le syndicat a reçu une bonne nouvelle.

Les neuf unités de débor‐ dement mises en place dans les dernières années vont de‐ venir permanente­s.

En conséquenc­e, une cen‐ taine de postes temporaire­s

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