Conflit de rémunération : des patients atteints de maladies de la rétine s’inquiètent
Des patients atteints de maladies de la rétine s'in‐ quiètent d'un différend entre les ophtalmologistes et les spécialistes de la ré‐ tine de la province sur la rémunération de traite‐ ments. Les spécialistes de ces maladies souhaitent se retirer d’un programme de traitement provincial, ce qui créé des incertitudes sur leurs remboursements.
Une fois par mois, la rési‐ dente de Prince George Christina Watts, 45 ans, reçoit une injection de son spécia‐ liste de la rétine pour stabili‐ ser sa vision. Elle a reçu en janvier un diagnostic d’une forme humide de la dégéné‐ rescence maculaire liée à l’âge (DMLA), une maladie chronique qui se caractérise par une vision floue et enta‐ chée par endroits.
J’ai un gros cercle [dans mon oeil gauche], une masse grise à son centre. C’est comme si vous essayez de nettoyer vos lunettes, mais vous n’y arrivez pas, décritelle. “
Le mois dernier, elle a re‐ çu une lettre de l’Association des spécialistes de la rétine de la Colombie-Britannique indiquant que cette dernière se retirera du programme de traitement des maladies de la rétine, qui rembourse les frais de ses injections men‐ suelles, à partir du 31 mars.
Cette décision survient à la suite d’une proposition de compression des indemnisa‐ tions de ces spécialistes. Avec l’inflation, le coût accru de nos installations, des équipes, du matériel et du personnel, ce n’est tout sim‐ plement pas soutenable de continuer à participer au pro‐ gramme dans ces circons‐ tances, indique la lettre de l’Association.
Si ce programme venait à disparaître, les patients comme Christina Watts de‐ vraient payer eux-mêmes les frais de leur traitement, envi‐ ron 1700 $ par visite, et en‐ suite demander un rembour‐ sement de la province.