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Culture et musique francocana­diennes toujours au coeur du Festival du Bois

- Victoria Kopiloff

Le Festival du Bois rend hommage à la culture franco-canadienne pour une 35e année à travers concerts, spectacles, ate‐ liers et plats traditionn­els au programme de l'événe‐ ment qui prend son envol dès vendredi au parc Mac‐ kin de Coquitlam.

L’Acadie est mise à l'hon‐ neur dans les festivités cette année. Les organisate­urs de la Société francophon­e de Maillardvi­lle se sont inspirés de la tenue du Congrès mon‐ dial acadien qui célébrera cet été, en Nouvelle-Écosse, le dynamisme et la diversité de la culture acadienne.

Je pense que l'Acadie de‐ meure sans aucun doute une communauté vraiment trico‐ tée serrée. C'est un peuple qui en a trimé dur, qui a eu des difficulté­s, mais qui se re‐ lève toujours et qui le fait avec beaucoup de fierté.

Johanne Dumas, directrice générale et artistique de la Société francophon­e de Maillardvi­lle

Une programmat­ion acadienne et locale

Au programme de l'événe‐ ment, le duo acadien Vishtèn Connexions, originaire de l'Île-du-Prince-Édouard et des Îles-de-la-Madeleine, sera sur la scène du festival le samedi et le dimanche.

Ce projet musical com‐ posé d"Emmanuelle LeBlanc et de Pascal Miousse, est né de l'amour et du désir d'ho‐ norer la mémoire de Pastelle LeBlanc, membre cofonda‐ teur de Vishtèn, décédée d'un cancer du sein le 8 avril 2022 à l'âge de 42 ans.

Lors de mon premier fes‐ tival, j'ai programmé Emma‐ nuelle et sa soeur Pastelle, qui étaient à ce moment-là un petit duo qui s'appelait Celtitude. Elles avaient seize ans et j'étais tellement in‐ quiète de les voir partir s'amuser en ville, se souvient la directrice.

J'ai vu leur carrière grandir un petit peu à chaque année et les voir avoir une grande reconnaiss­ance.

Johanne Dumas, directrice générale et artistique de la Société francophon­e de Maillardvi­lle

Habituée du festival, la fa‐ mille LeBlanc, installée à Seattle et originaire de Ba‐ thurst au Nouveau-Bruns‐ wick, interpréte­ra tout au long de la fin de semaine des airs du 19e siècle profondé‐ ment enracinés dans les tra‐ ditions celtiques et aca‐ diennes.

Les organisate­urs de l'évé‐ nement ont également invité des artistes francophon­es lo‐ caux comme la rappeuse Missy D, l'ensemble The North Shore Celtic ou encore des artistes de rue telles que Danièle et Michelle et Mme LaLune.

Johanne Dumas à la tête de son dernier festival

Après 28 ans à la tête du Festival du Bois, Johanne Du‐ mas a décidé de quitter ses fonctions au sein de l'organi‐ sation de l'événement.

Je pense que c'est bien in‐ téressant le Festival du Bois, mais je suis fatiguée par de nombreux aspects comme courir toujours après les fi‐ nancements pour l'organiser ou arriver aux fins de notre société, confie-t-elle.

Malgré les défis finan‐ ciers, elle se réjouit d'avoir toujours réussi à faire du fes‐ tival un événement dédié aux musiques traditionn­elles ca‐ nadiennes et du reste du monde.

Je pense que d'avoir fait ça au cours des ans, ça nous a permis de survivre parce que je pense que si on faisait juste de la musique pop, les gens auraient eu des at‐ tentes trop hautes, souligne la directrice.

Pour moi le festival, ça a toujours été du plaisir, on va bien manger, on va s'amuser, on va danser.

Johanne Dumas, directrice générale et artistique de la Société francophon­e de Maillardvi­lle

Si Johanne Dumas sou‐ haite se consacrer à sa fa‐ mille, elle veut rester proche de la Société francophon­e de Maillardvi­lle : c'est sûr que s'ils ont besoin d'aide, je serai être là avec eux!

Le Festival Bois se tient du vendredi 8 mars au di‐ manche 10 mars au parc Mackin de Coquitlam.

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