Créer le mouvement en pleine liberté
La danseuse contempo‐ raine Lucy Fandel est en ré‐ sidence pour la semaine à la petite Place des Arts de Saint-Mathieu-du-Parc. À cet endroit, l’artiste de Montréal s’imprègne de la nature et du paysage hiver‐ nal pour laisser libre cours à l’improvisation. Ultime‐ ment, elle créera une oeuvre chorégraphique qu’elle présentera au pu‐ blic samedi.
Les éléments de la nature lui inspirent chaque jour de nouveaux mouvements. Je joue avec le lieu jusqu'à ce que je trouve quelque chose qui m’intéresse, dit-elle. Quand je bouge dans un en‐ droit, j'apprends à propos du lieu.
L'expérience peut surgir de la neige qui cède sous son poids, donne-t-elle en exemple. Cette réaction de la neige, j'ai trouvé que ça avait un rythme particulier, un son spécifique. C'est comme si l'endroit venait avec sa trame sonore , fait-elle valoir.
L'artiste ne se limite pas qu'à la danse, elle dessine aussi, elle écrit et enregistre des vidéos, le tout en s'inté‐ ressant particulièrement au paysage hivernal. C'est cette approche intuitive qui lui a valu cette résidence en Mau‐ ricie.
Le commissaire de la rési‐ dence, Jeremy Verain, suit sa démarche artistique depuis plusieurs années.
C’est quelqu'un qui a un langage chorégraphique très proche de la nature et des choses du quotidien, dit-il. Elle a la capacité de nous partager ce temps d'arrêt sur le monde qui nous entoure et peut-être de nous émer‐ veiller avec elle sur les pe‐ tites choses du quotidien.
Rencontrer son public
Lucy Fandel mettra fin à sa résidence samedi en conviant le public à constater le fruit de sa démarche artis‐ tique, et même à y participer.
J'ai envie de demander l'aide des gens qui viennent, dit-elle, précisant qu’elle ne va pas leur demander de danser, mais qu'elle compte plutôt les questionner. Elle sera en quête de savoir ce que les spectateurs voient dans ses mouvements, ou dans l’hiver.
Lucy Fandel n'est d’ailleurs pas seule en résidence à la petite Place des Arts de Saint-Mathieu-du-Parc puis‐ qu’elle y est accompagnée de la danseuse contemporaine Soraïda Caron. Cette der‐ nière, qui vient du Bas-SaintLaurent, développe son propre projet en parallèle, et présentera aussi son travail au public samedi.
Jérémy Verain aime le fait que ce type de résidence puisse sortir les danseurs des grands centres et ren‐ contrer de nouveaux publics.
On a la chance au Québec d’être sur un des territoires où la danse contemporaine a le plus de formes d'expres‐ sion différentes, dit-il.
Par rapport au monde, en fait, on est une des places où la danse contemporaine est la plus riche, la plus diversi‐ fiée.
Jeremy Verain, commis‐ saire de la résidence
La proximité entre les ar‐ tistes et le public fait partie de l'expérience à Saint-Ma‐ thieu-du-Parc.
Ce qu'on aime beaucoup, souligne le commissaire, c'est avoir des moments où le pu‐ blic peut venir rencontrer les artistes, pas pour les voir sur scène, mais pour les voir plus au travail. En créant cette proximité avec les artistes au travail et pas juste avec l'oeuvre finie, il est plus facile pour le public de com‐ prendre la démarche, de comprendre la réflexion de l'artiste et de pouvoir parta‐ ger son univers.
Avec les informations d’Alexandre Painchaud
prise, il lui demande de lan‐ cer une enquête indépen‐ dante afin de déterminer si l'entreprise commercialise des produits dangereux sans divulguer les risques connus pour les consommateurs et les consommatrices, y com‐ pris les enfants.
Des démarches en vain
Ce n'est pas la première fois que M. Jones exprime publiquement ses inquié‐ tudes. Microsoft lui avait d'abord conseillé de faire part de ses conclusions direc‐ tement à OpenAI, mais ça n’a pas fonctionné, d’après lui.
En décembre, il a publié une lettre ouverte à l'atten‐ tion d’OpenAI sur LinkedIn, un réseau social détenu par Microsoft. Un responsable l’a informé que l'équipe juri‐ dique du géant exigeait qu’il supprime le message, ce qu’il a fait à contrecoeur, racontet-il dans la lettre qu'il a adres‐ sée au conseil d'administra‐ tion de l'entreprise.
L’ingénieur a également affirmé à l’Associated Press qu’il avait rencontré en fé‐ vrier des membres du Sénat américain pour leur faire part de ses inquiétudes. Il a aussi fait part de ses préoccupa‐ tions au procureur général de l'État de Washington, où se trouve le siège de Micro‐ soft.
Contactée par l’Associated Press, Microsoft a indiqué s’engager à répondre aux préoccupations de son per‐ sonnel concernant les poli‐ tiques de l’entreprise. Elle a également souligné les ef‐ forts déployés par M. Jones pour étudier et tester la tech‐ nologie afin d’en améliorer la sécurité.
ChatGPT ne serait pas touché
D’après Shane Jones, les gens qui utilisent le robot conversationnel ChatGPT d’OpenAI pour générer des images d’intelligence artifi‐ cielle n’obtiendront pas les mêmes résultats qu’il juge néfastes, car les deux entre‐ prises recouvrent leurs pro‐ duits de garanties diffé‐ rentes.
Bon nombre des pro‐ blèmes rencontrés avec Copi‐ lot Designer sont déjà réso‐ lus par les propres mesures de protection de ChatGPT, at-il déclaré par texto à l’Asso‐ ciated Press.
Cette lettre survient quelques semaines après que Google eut temporaire‐ ment suspendu la capacité de son outil d'intelligence ar‐ tificielle (IA) Gemini à générer des images de personnes. Des internautes ont notam‐ ment dénoncé que le logiciel représentait des militaires al‐ lemands de l’époque du ré‐ gime nazi comme des per‐ sonnes asiatiques ou noires.
Jeudi, l'UNESCO a égale‐ ment mis en garde contre les grands modèles de langage de Meta et d'OpenAI, qui servent de base à leurs outils d'intelligence artificielle gé‐ nérative, car ils véhiculent des préjugés sexistes, selon une étude.
Pour lutter contre ces pré‐ jugés, l'UNESCO recom‐ mande aux entreprises du secteur d'avoir des équipes d'ingénierie plus diverses, avec davantage de femmes, notamment. Elles ne repré‐ sentent que 22 % des membres des équipes tra‐ vaillant en intelligence artifi‐ cielle dans le monde, selon les chiffres du forum écono‐ mique mondial.
L'instance onusienne ap‐ pelle aussi les gouverne‐ ments à davantage de régu‐ lation pour mettre en place une intelligence artificielle éthique.