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Toujours aussi populaire, Barbie souffle ses 65 bougies

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Barbie connaît une véri‐ table renaissanc­e depuis la sortie du film du même nom, l'été dernier, qui est devenu le plus grand suc‐ cès cinéma de l'année. Mais est-ce un feu de paille ou une véritable bouée de sauvetage pour le fabricant de jouets Mattel?

L’emblématiq­ue poupée, qui a maintenant 65 ans, s'est vendue au grand public pour la première fois le 9 mars 1959. Les premières Barbie, disponible­s en blondes ou brunettes, por‐ taient l’iconique maillot à rayures zébrées.

C’est un succès immédiat : Mattel a vendu 351 000 pou‐ pées l’année de son lance‐ ment.

Bien aimée d’une généra‐ tion à l’autre, Barbie a connu de nombreuses évolutions au fil des décennies. Au-delà des coiffures, l’entreprise propose une panoplie de couleurs de peau, de types de corps et différents métiers pratiqués par ces variantes de la poupée.

Grâce aux ventes de jouets et de produits dérivés depuis la sortie du film Bar‐ bie en 2023, en plus de sa part des ventes de billets, la compagnie Mattel a empo‐ ché plus de 150 millions de dollars américains.

Ça a contribué à asseoir sa notoriété sur le marché, à la ramener au premier plan, affirme Frédérique Tutt, ana‐ lyste du marché du jouet chez Circana.

Le film de Greta Gerwig mettant en vedette Margot Robbie et les Canadiens Ryan Gosling et Simu Liu - a en‐ grangé près de 1,5 milliard de dollars en ventes de billets à l’échelle mondiale.

L'oeuvre explore à la fois l’ad‐ miration et le dégoût ressen‐ tis par les consommate­urs envers la marque Barbie de‐ puis plus de six décennies.

Le film Barbie, un mo‐ dèle à imiter?

L’experte Frédérique Tutt souligne que Mattel tente maintenant de répéter ce tour de force cinématogr­a‐ phique avec d'autres marques, comme Hot Wheels, Polly Pocket et Bar‐ ney, afin d’alimenter des sy‐ nergies entre le développe‐ ment de contenu et la vente de jouets.

Reproduire le numéro un au box-office mondial, c'est pas évident quand même. La marche est haute.

Frédérique Tutt, analyste du marché du jouet chez Cir‐ cana

Mattel entre ainsi en concurrenc­e avec le géant Disney, qui tente aussi de faire appel à la nostalgie des consommate­urs, souligne l’analyste.

En entrevue avec CNBC, jeudi, le président et chef de la direction de l'entreprise Ynon Kreiz a avoué que ses prochains projets cinémato‐ graphiques et télévisuel­s ne connaîtron­t peut-être pas le succès vertigineu­x du film de Greta Gerwig, mais il estime que le film Barbie démontre clairement comment étendre la propriété intellectu­elle de Mattel en dehors du rayon des jouets.

L’idée, c’est d’établir plu‐ sieurs points de contact et de développer des marques de jouets solides, a affirmé M. Kreiz.

Et une fois que vous avez une base de fans bien établie et une profonde résonance culturelle autour de ces marques, c'est là que vous les étendez à d'autres expé‐ riences, d'autres produits, d'autres occasions de vous rapprocher des fans.

S’adapter aux préfé‐ rences des consommate­urs

Frédérique Tutt, de la firme Circana, affirme que très peu de marques dans le monde des jouets durent aussi longtemps. On peut penser à Marvel, par exemple, on peut penser à Playmobil, qui peut être un peu moins connue du côté de l'Amérique du Nord, ou encore à Lego, dit-elle.

Ce sont des marques qui continuent à se régénérer et à se réinventer chaque an‐ née pour rester en haut d'une parade , explique l’ana‐ lyste, qui ajoute que Barbie est la deuxième marque en importance dans le monde du jouet, derrière Pokémon.

David Soberman, profes‐ seur de marketing à l'école de gestion Rotman de l'Uni‐ versité de Toronto, avoue que c’est étonnant de voir une marque de 65 ans rester aussi populaire.

Selon lui, les fabricants de jouets n’ont pas d’autre choix que de s’adapter, face à la proliférat­ion des jeux vidéo et des produits numériques pour enfants.

Les jouets traditionn­els ont quand même souffert. C'est pourquoi il y a eu beau‐ coup de fermetures de ma‐ gasins de jouets comme les Toys R Us aux États-Unis, ditil.

Il souligne que les autres marques de Mattel n'ont pas profité de l'effet Barbie. L'an‐ née dernière, par exemple, ses ventes mondiales de jouets pour jeunes enfants, qui comprend Fisher-Price, ont chuté de 10 %. Les reve‐ nus de vente de la marque American Girl ont baissé de 9 %.

L’expert note aussi un cer‐ tain virage vert dans les goûts des consommate­urs, qui préfèrent moins acheter de jouets en plastique avec une courte durée de vie. Se‐ lon lui, les produits recy‐ clables et plus durables qu'on peut garder par des décennies ont la cote.

Je ne vois pas cependant une stratégie où Barbie serait faite en bois, affirme M. So‐ berman. Mais dans beau‐ coup de domaines où les jouets ont une espérance de vie plus courte, c'est très im‐ portant de considérer les questions de l'environne‐ ment dans le dessin de ce jouet.

Avec les informatio­ns de Marjorie April

beaucoup d'excitation dans l’air, tous nos bénévoles ter‐ minent les derniers prépara‐ tifs. Nous avons très hâte au début des Jeux, explique le directeur du marketing au comité organisate­ur, Casey Ressler.

La tenue des Jeux a toute‐ fois demandé de grands in‐ vestisseme­nts pour mettre à niveau les infrastruc­tures de la région. Il y a 10 ans, notre communauté n’aurait peutêtre pas été en mesure d'ac‐ cueillir les Jeux par manque d’infrastruc­tures adéquates. Mais depuis, on a notam‐ ment construit un centre de ski et une infrastruc­ture de calibre internatio­nale pour les jeux nordiques, ajoute Ca‐ sey Ressler.

Les Jeux n’auraient pas non plus été possibles, selon lui, sans l’implicatio­n de la communauté, qui a été au rendez-vous.

Près de 2000 bénévoles se sont portés volontaire­s pour donner un coup de main à la tenue de l'événement et envi‐ ron 600 autres personnes se tiennent prêtes en cas de be‐ soin.

C’est tellement inspirant de voir comment la commu‐ nauté s’est unie. Tout le monde a mis leurs différends politiques ou sociaux de côté pour accueillir les Jeux. C’est une célébratio­n de l’Arctique, de notre mode de vie et de nos cultures, explique Casey Ressler.

Les délégation­s mobili‐ sées

Alors que de nombreux athlètes en sont encore à faire leurs valises, la plupart des chefs des délégation­s sont déjà sur place depuis quelques jours pour préparer le terrain.

Plusieurs se disent très enthousias­tes face au début imminent de la compétitio­n. C’est le cas notamment de Rita Mercredi, cheffe de mis‐ sion de la délégation des Ter‐ ritoires du Nord-Ouest.

La région est tellement belle. En plus, les organisa‐ teurs ont préparé une tonne d’activités pour les jeunes en dehors des compétitio­ns, comme une danse, une visite d’une ferme de boeufs mus‐ qués. [...] Ils ont vraiment à coeur que les jeunes ont du bon temps là-bas, explique-telle.

Le fait que la compétitio­n se tient en dehors du Canada cette année apporte une cer‐ taine saveur particuliè­re aux Jeux. Pour certains athlètes, cela sera la première fois qu’ils sortiront du pays.

C’est beau de voir de l'ex‐ citation chez les jeunes, de voir que tout se met en place après avoir travaillé si fort. C’est toute une communauté et une équipe qui est der‐ rière ça, explique Trevor Twardochle­b, chef de mis‐ sion de l’équipe du Yukon.

L’obtention des passe‐ ports pour les athlètes a tou‐ tefois été plus difficile pour certaines délégation­s que d’autres, notamment celles du Nunavut et du Nunavik. Heureuseme­nt, tous les ath‐ lètes ont été en mesure d’ob‐ tenir leur documentat­ion à temps, notamment grâce aux efforts de Service Canada qui a déployé des équipes dé‐ diées à cette tâche.

Les leçons qu’on en tire, c’est de voir à quel point il y a des gens qui nous sou‐ tiennent. [...] Cette semaine, les passeports ont été distri‐ bués à Rankin Inlet et Iqaluit, se réjouit la cheffe de mis‐ sion de l’équipe du Nunavut, Mariele DePeuter.

Maintenant que ces défis logistique­s sont derrière eux, toute l’attention est portée sur les athlètes, qui tenteront de remporter les honneurs. Pour plusieurs, cela sera sur‐ tout l’occasion d’emporter avec eux une tonne de sou‐ venirs, de nouvelles amitiés, et le sentiment que les cultures nordiques sont célé‐ brées à leur juste valeur.

les perdons.

Joel Nicholson, biologiste Le ranch de Miles Ander‐ son, au sud de Fir Mountain, dans le sud de la Saskatche‐ wan, est l'un des derniers en‐ droits où l'on peut trouver des tétras des armoises dans la province.

Par ailleurs, c'est le rituel d'accoupleme­nt du prin‐ temps, qui est un spectacle en soi, qui a rendu ces oi‐ seaux très populaires auprès des biologiste­s et des orni‐ thologues. Les mâles, dont les plumes brunes pomme‐ lées de la queue en étoile sont bien visibles, se ras‐ semblent alors dans les leks et commencent leur danse caractéris­tique pour séduire les femelles.

Avec les informatio­ns de Wallis Snowdon

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