Prince George reçoit des championnats de parabiathlon et veut attirer plus d’événements
Prince George accueille, de‐ puis mardi, des athlètes et des spectateurs du monde entier pour les Champion‐ nats du monde de para‐ biathlon qui seront suivis des finales de la Coupe du monde de ski paranor‐ dique. Ce n'est pas le pre‐ mier événement d'enver‐ gure mondiale pour cette Ville qui se décrit comme « imbattable » en gestion d’événements et qui aime‐ rait en accueillir davan‐ tage.
On adore tout simple‐ ment accueillir des événe‐ ments à Prince George, s'en‐ thousiasme Debbie Hey‐ wood, gestionnaire des ser‐ vices événementiels de Prince George.
La ville accueille depuis longtemps des événements, mais depuis la tenue des Jeux d’hiver du Canada en 2015, l’intérêt de la commu‐ nauté tout entière est plus marqué, selon elle.
Un exemple de cet en‐ gouement communautaire, d’après Mme Heywood, est le fait que lors des Jeux de 2015 on pouvait compter plus de deux bénévoles par athlète. Encore aujourd’hui, Prince George a le plus haut taux de bénévolat dans la province, selon la Ville. Un signe que cette municipalité est heu‐ reuse de partager son coin de pays avec un public natio‐ nal ou international, ajoute Debbie Heywood.
Des rencontres différents acteurs entre
La Ville a des rencontres plusieurs fois par an entre notre bureau, l’office de tou‐ risme, la GRC, les hôtels et les soins de santé. Tous les acteurs importants pour s'as‐ surer que tout le monde soit sur la même page et que l’on comprenne les besoins de tous, note Mme Heywood.
En plus de ce travail d'équipe, une simplification de la bureaucratie et un par‐ tage d’information sur la te‐ nue d’événements aident à rendre l'organisation plus fa‐ cile et attrayante pour les or‐ ganisateurs, ajoute-t-elle.
La municipalité fait donc un effort pour moderniser la ville et ses installations en prenant en compte la tenue d'événements pour continuer à faciliter leur présence à Prince George.
Ce sont des efforts qui sont remarqués et appréciés par les organisations, avec le fait par exemple que la com‐ pétition de ski paranordique était déjà venue en 2019 et a décidé de répéter l’aventure cette année, explique Sté‐ phane Barrette, chef de la di‐ rection de Nordiq Canada.
Ils ont développé une ex‐ pertise et puis ils font un très bon travail. Alors les fédéra‐ tions internationales sont toujours intéressées à reve‐ nir ici, car le comité organisa‐ teur est de très haute qualité, considère Stéphane Barrette.