2,5 M$ pour stimuler l’entreprenariat chez les femmes et les jeunes autochtones
Le gouvernement fédéral a annoncé vendredi un inves‐ tissement de 2,5 millions de dollars visant à renfor‐ cer le Programme pour les femmes entrepreneures autochtones et à créer un programme d’entrepreneu‐ riat pour les jeunes autoch‐ tones.
L’aide supplémentaire oc‐ troyée au programme fémi‐ nin permettra de soutenir plus de candidates dans leurs projets d’entreprises, que ce soit à l’étape du dé‐ marrage ou de la croissance. Jusqu’à 2400 femmes autoch‐ tones pourront accéder à des ressources pour lancer ou faire grandir leurs entre‐ prises.
La création d’un pro‐ gramme similaire destiné aux jeunes autochtones permet‐ tra quant à lui de stimuler et de perfectionner le leader‐ ship des participants, tout en offrant des outils pour déve‐ lopper des projets d’affaires.
Au Canada, plus de 50 000 entreprises appartiennent à des Autochtones, et leur contribution annuelle à l’éco‐ nomie canadienne est éva‐ luée à 50 milliards de dollars par Ottawa.
N'en demeure pas moins que les personnes autoch‐ tones désireuses de se lancer en affaires font face à de nombreux obstacles. La pro‐ portion d’entrepreneurs au‐ tochtones qui doivent puiser dans leurs économies per‐ sonnelles pour démarrer leur entreprise est de 65 %.
Ils peuvent toutefois compter sur le soutien de l’Association nationale des sociétés autochtones de fi‐ nancement (ANSAF), qui est un réseau regroupant plus de 50 institutions financières autochtones.
Le financement annoncé aujourd’hui souligne l’impor‐ tance de programmes soute‐ nant les femmes et les jeunes en entrepreneuriat. Ces programmes jouent un rôle essentiel en matière de diversité, d’équité et d’inclu‐ sion dans le domaine de l’en‐ trepreneuriat, car ils offrent à tous une chance égale de réussite, a déclaré Shannin Metatawabin, directeur géné‐ ral de l’ANSAF, par voie de communiqué.
N’oublions pas qu’il nous reste beaucoup de choses à accomplir, a-t-il ajouté. Ces programmes ont plus que ja‐ mais besoin de soutien.
L’annonce a été faite par la ministre fédérale de la Pe‐ tite Entreprise, Rechie Valdez.
Une économie plus inclu‐ sive, c’est une économie plus forte. Notre gouvernement en est conscient, et c’est pourquoi il est essentiel de veiller à ce que les entrepre‐ neurs autochtones aient une juste chance de réussir au moment de lancer et de faire croître leur entreprise, a dé‐ claré la ministre Valdez.