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Rougeole : Québec lance une campagne de vaccinatio­n dans les écoles

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L’éclosion de rougeole au Québec incite la santé pu‐ blique à déployer une cam‐ pagne de vaccinatio­n dans les écoles, notamment dans certains établisse‐ ments de Montréal où moins de la moitié des jeunes sont immunisés contre la maladie.

Des écoles ont déjà été ci‐ blées par la santé publique et des lettres ont été envoyées aux parents pour obtenir leur consenteme­nt. Les éta‐ blissement­s considérés comme étant les plus à risque seront ciblés en pre‐ mier par la campagne de vac‐ cination qui sera déployée par les bureaux de santé pu‐ blique régionaux.

Selon le vice-président de l’Associatio­n montréalai­se des directions d’établisse‐ ment scolaire (AMDES), Sté‐ phane Richard, les opéra‐ tions devraient se dérouler efficaceme­nt.

Ce n’est pas très long de déployer une campagne de vaccinatio­n dans les écoles. C’est quelque chose qu’on est habitué de faire. C’est une routine qui est là, on envoie les informatio­ns aux parents comme quoi il va y avoir une vaccinatio­n à l’école cette journée-là, et on prépare un horaire de vaccinatio­n, a ex‐ pliqué M. Richard sur les ondes d’ICI Première.

À ce jour, la santé pu‐ blique du Québec fait état de 12 cas d’infection à la rou‐ geole confirmés depuis le dé‐ but de l’année, la majorité à Montréal. Si cela semble peu, il faut tout de même agir sans tarder, puisque la rou‐ geole est l’une des maladies les plus contagieus­es.

Or, dans certaines écoles primaires de la métropole, le taux de vaccinatio­n est de 50 % à peine, voire 30 % à cer‐ tains endroits, selon la santé publique de Montréal. Dans les écoles secondaire­s, il at‐ teint cependant près de 89 %.

Il y a donc du travail à faire avant d’atteindre le taux de 95 % d’immunisati­on qui permet d’endiguer la propa‐ gation de la maladie.

Nous nous concentron­s sur les endroits où les taux de vaccinatio­n sont les plus faibles, avec les données que nous avons. On va progres‐ ser pour faire vraiment tout le milieu scolaire de la grande région de Montréal, Montérégie, Laval, Québec.

Luc Boileau, directeur na‐ tional de santé publique du Québec

Les symptômes de la rougeole

fièvre; toux, nez qui coule, conjonctiv­ite (yeux rouges et sensibles à la lumière); bou‐ tons et/ou rougeurs sur la peau (sur le visage, puis sur tout le corps).

Une personne qui pré‐ sente des symptômes s'appa‐ rentant à ceux de la rougeole doit s'isoler et, si elle consulte un médecin, doit porter un couvre-visage et parler de son état dès son ar‐ rivée au triage.

Les autorités sanitaires de Montréal ont mis en ligne une liste de 14 endroits où le risque de contracter la rou‐ geole était présent durant di‐ verses périodes allant du 23 février au 1er mars derniers.

Les personnes les ayant fréquentés auraient été ex‐ posées au virus de la rou‐ geole et sont considérée­s comme des contacts d'un cas confirmé de la maladie.

C’est important que ceux qui peuvent être vaccinés le soient pour protéger ceux qui ne peuvent pas l’être : les tout petits bébés, les femmes enceintes ou les gens immu‐ nosupprimé­s.

Valérie Lamarre, pédiatre infectiolo­gue au CHU SainteJust­ine

Bien que l'épicentre de cette éclosion de rougeole se trouve au Québec, des cas de cette maladie qu’on croyait pratiqueme­nt éradiquée au Canada ont été détectés dans d'autres provinces, soit cinq en Ontario et au moins un en Colombie-Britanniqu­e.

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