Socialite, le recueil de poésie rempli d’humour et d'urbanité de Marc Chamberlain
L’artiste interdisciplinaire Marc Chamberlain lancera son nouveau recueil de poésie Socialite dimanche, à Moncton, au NouveauBrunswick.
Actif en poésie depuis plus d’une dizaine d’années, Marc Chamberlain a participé à plusieurs soirées de poésie à Moncton et à Caraquet. Il a fondé la revue Beûgle et a aussi publié un premier livreobjet en 2016 : Fall from Graisse et autres correspon‐ dances.
Son projet du moment, Socialite, est grandement ins‐ piré de la scène sociale de Moncton et de l'énergie des gens de la ville où il de‐ meure.
Un socialite, c’est quel‐ qu'un qui déambule dans di‐ vers cercles sociaux. Peutêtre qu’il n’est pas nécessai‐ rement rattaché à ces cercles-là, mais il est là, ex‐ plique-t-il.
Il fait des connexions avec les gens, en espérant que les gens peuvent connecter avec lui ou avec elle, des fois ça se fait, des fois ça ne se fait pas et il faut ''dealer'' avec ces complexes-là après… et par‐ fois ça débouche sur un re‐ cueil.
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Toujours dans cet esprit flâneur de sorties et de ''hang out'', Socialite a comme préface des paroles de Bob Dylan et rassemble une section purgatoire, rem‐ plie de poèmes d’une autre époque.
L’idée du purgatoire c’est d’être un peu pris dans l’en‐ tretemps, mais c’est quand même des textes qui sont le fun à revisiter, observe Marc Chamberlain.
Un exercice de journa‐ ling
En 2017, alors en 2e an‐ née à l’écriture de sa thèse sur l’artiste Gérald Leblanc,
Marc Chamberlain décide de prendre un été pour déam‐ buler dans sa ville.
J’ai réalisé que Gérald fai‐ sait beaucoup de ''journa‐ ling'', se rappelle-t-il. Pour rentrer un peu dans le ''head‐ space'' de Gérald, j’ai com‐ mencé à faire la même chose.
Ce rituel d’écriture spon‐ tané, il l’a fait quelques heures par jour, cet été-là.
J’ai rempli plein de cahiers, dit-il. Quand je sortais dans la rue et marchais partout, je pensais constamment à l'écriture.
L’été 2017 a pris fin, mais les habitudes d’écriture de Marc Chamberlain ont conti‐ nué. Petit cahier à la main en permanence, une partie de ses écrits deviennent le ma‐ tériel de son recueil.
La grosse majorité des poèmes de Socialite sont is‐ sus de cette période, de 2017 à 2019, souligne-t-il.
Encore en 2024, il a gardé cette habitude de ''journa‐ ling'' inspiré par l’objet de sa thèse. Je ne pourrai plus sor‐ tir sans carnets, je les utilise tout le temps, dit-il.
Le lancement de Socialite a lieu au Laundromat Es‐ presso Bar, à Moncton, di‐ manche soir. Le recueil est déjà disponible en librairie.
Avec les informations de Noémie Avidar