Météo et grève des enseignants perturbent le Salon du livre fransaskois à Saskatoon
La dernière journée du pas‐ sage du Salon du livre fran‐ saskois à Saskatoon s'est déroulée samedi, et globa‐ lement l'événement a eu moins de succès dans la Ville des Ponts, car la mé‐ téo et la grève des ensei‐ gnants ont perturbé les plans des organisateurs.
L'e Salon qui comporte une tournée dans six villes de la Saskatchewan est piloté par la librairie Nation fran‐ saskoise en collaboration avec les Éditions de la nou‐ velle plume et la Société his‐ torique de la Saskatchewan.
Après Gravelboug, Moose Jaw et Regina, Saskatoon était la cinquième étape, avant la clôture prévue à Prince Albert.
Outre l'ouverture qui a été repoussée d'une journée à Saskatoon, les activités pré‐ vues avec les élèves à la Bi‐ bliothèque Rusty Macdonald ont été annulées.
On a dû repousser l'ou‐ verture du Salon de Saska‐ toon d'une journée [en rai‐ son de la tempête] et en plus je pense que ça a empêché un peu le monde de sortir à cause qu'il a eu tellement de neige, explique la coordonna‐ trice de la programmation de la Société historique de la Saskatchewan, J’Lynn Aquinq.
La grève de la fédération des enseignants a également bousculé les plans, alors que plusieurs écoles avaient ma‐ nifesté leur intérêt pour faire des activités en collaboration avec la Nation fransaskoise.
On a eu beaucoup de classes qui étaient intéres‐ sées pour venir voir le salon, bouquiner et faire des ate‐ liers scolaires avec les au‐ teurs, mais malheureuse‐ ment ça n'a pas fonctionné, note J’Lynn Aquinq.
Malgré tout, l’organisation affiche une certaine satisfac‐ tion à propos de ce Salon qui met à l'honneur les livres francophones.
Il y a quelques livres qui sont aussi traduits, comme en anglais et en français, et on en a quelques-uns dans les différentes langues au‐ tochtones […] Principale‐ ment, ce sont des livres fran‐ cophones et faits au Canada pour la plupart aussi, s'en‐ thousiasme J’Lynn Aquinq.
L'étape du Salon du livre à Saskatoon a également attiré des anglophones, raconte la coordonnatrice.
On a eu quelques parents anglophones qui avaient des enfants dans des écoles d’im‐ mersion. Ils voulaient des ressources pour appuyer leur enfant, mentionne-t-elle.
La dernière phase du Sa‐ lon du livre fransaskois est prévue du 21 au 23 mars à Prince Albert.