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Festival Bloom : « Ça donne un break dans l’hiver! »

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La 4e édition du festival Bloom est présentée à Sud‐ bury, samedi. C'est une programmat­ion qui mise sur la musique du monde qui y est mise de l'avant.

C’est une façon de faire sortir les gens de chez eux après un hiver en hiberna‐ tion, lance Tessa Balaz, direc‐ trice générale du Northern Lights Festival Boréal, qui or‐ ganise Bloom.

Son point de vue est par‐ tagé par Rachel Desjardins, qui a fait plus d’une heure de route pour faire du bénévolat au sein de l’équipe d’accueil des artistes. Ça donne un break dans l’hiver! Pourquoi avoir juste des festivals l’été?

Le festival présente des concerts à la Place des Arts et à la taverne Townehouse, samedi, ainsi qu'un concours de musiciens locaux, di‐ manche.

En après-midi, les prépa‐ ratifs allaient bon train à la Place des Arts, alors que l’équipe et les bénévoles s’oc‐ cupent de préparer les loges, la billetteri­e, et la vente de tshirts. Les bénévoles expéri‐ mentés racontent aux nou‐ veaux venus leurs coups de coeur des années précé‐ dentes, où des artistes tels Bombino, A Tribe Called Red et Lido Pimienta étaient en tête d’affiche.

Diversité musicale

Le festival Boréal, qui a lieu en juillet aux abords du lac Ramsey de Sudbury, est reconnu pour sa programma‐ tion musicale éclectique de‐ puis sa fondation en 1972. La musique du monde a tou‐ jours fait partie intégrante du mandat du festival.

Pour ce qui est de Bloom, la musique du monde est carrément en vedette. Je crois que c’est important que les événements culturels du Nord de l’Ontario reflètent les gens qui sont ici, qui continuent de s’établir ici dit Mme Balaz.

La démographi­e de la ré‐ gion change constammen­t, et on veut représente­r ça, mais c’est également impor‐ tant d’exposer les gens qui ont vécu ici toute leur vie à quelque chose de nouveau, d’excitant, quelque chose qu’ils ne pensaient pas ai‐ mer.

La programmat­ion de l’édition 2024 de Bloom com‐ prend entre autres le blues rock de la formation autoch‐ tone Digging Roots, la pop la‐ tine de Ramon Chicharron, et le groupe soul torontois The Soul Motivators.

Des concerts concours et un

Si les premières éditions du festival ont eu lieu sur plusieurs jours et dans plu‐ sieurs salles, depuis la pan‐ démie, Bloom est un peu plus épuré. Cette année, il y aura deux présentati­ons dis‐ tinctes samedi, puis une autre dimanche.

De façon générale, les fes‐ tivals ressentent de la pres‐ sion depuis la pandémie, ex‐ plique Mme Balaz.

Elle mentionne que des festivals de la région ont dû suspendre leurs opérations, notamment à North Bay et sur l’île Manitoulin. C’est im‐ portant pour nous de tenter de remplir les trous qui se forment, mais c’est triste aussi de voir qu’il y a de moins en moins de finance‐ ment public, précise-t-elle, avant d’ajouter que le festival tente de se tourner davan‐ tage vers les commandita­ires du secteur privé.

Cette pression financière amène le festival à réduire son offre, pour être en me‐ sure d’en assurer la qualité. Nous voulons continuer de faire ce que l’on fait, mais on veut vivre selon nos moyens, explique Mme Balaz.

Dimanche, es amateurs de musique locale seront bien servis. Une douzaine d’artistes locaux monteront sur scène dans l’espoir de se tailler une place dans la pro‐ grammation officielle du fes‐ tival Boréal, qui aura lieu en juillet prochain. Le concours de musiciens aura lieu à la taverne Townehouse di‐ manche.

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